Automobile/ Faut-il revenir à l’importation de véhicules de moins de trois ans ? 



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Le président de l’Association des concessionnaires automobiles (AC2A), Youcef Nebbache, a qualifié la décision du ministre de l’Industrie de geler les activités des usines de montage, en attendant la révision du cahier des charges, de «bonne». Il recommande toutefois de réactiver les importations des voitures d’occasion de moins de trois ans pour rééquilibrer le marché.    

Si l’ont crois les propos du président de l’AC2A, Youcef Nebbache, le ministre de l’Industrie a opté pour la bonne décision en gelant les activités des usines de montage, affirmant que cette mesure est bénéfique pour la trésorerie de l’État. Toutefois, M. Nebbache, qui s’exprimait au nom des concessionnaires, a recommandé à ce que l’État réactive les importations de voitures d’occasion de moins de trois pour garantir une disponibilité qui empêchera le marché de sombrer encore plus, en attendant la révision de l’ancien cahier des charges «avant l’ouverture de vraies usines».

Les concessionnaires nourrissent toujours l’espoir de prendre le monopole de ces importations et ce, pour soutenir leurs activités qui ont considérablement pâti du recul des recettes d’hydrocarbures. La même manœuvre a été tentée sous l’ère Bouchouareb, mais sans succès.

Les concessionnaires tentent ainsi de faire avancer leurs solutions au moment où le nouveau ministre de l’Industrie intervient à plusieurs niveaux pour rendre caduques les décisions prise par Abdeslam Bouchouareb. Le constat d’échec de la politique menée par ce dernier, notamment en ce qui concerne le secteur de l’automobile, plombé par une envolée des prix, des unités de montage servant de façade pour des importations hors quotas et une contribution insignifiante en termes de taux d’intégration, a poussé M. Bedda, a  geler les activités des chaînes de montage afin de réviser, en profondeur, le cahier des charges régissant l’activité et soumettre les opérateurs à des règles plus rigoureuses, prémunissant l’économie nationale de la cupidité de certains opérateurs.

L’autre mesure prise parle ministre de l’Industrie est l’octroi de nouvelles licences d’importation au nombre de 25 000 unités. Son but est de répondre à la demande, mais aussi de permettre aux concessionnaires de reprendre de l’activité après une longue période d’arrêt dû à la rupture des stocks.

Il faut souligner que des centaines de milliers d’Algériens ont renoncé à acheter une voiture ces derniers temps à cause de l’envolée des prix ou encore des retards de livraisons provoqués par la politique des licences. Les prix ont connu une hausse de plus de 35% cette année, rendant inaccessibles les modèles les plus basiques, à l’instar de la  Cherry QQ dont le prix est passé de 682 000 DA en 2014 à  1.294 000 DA en 2017.

Massi M.


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