Le « trabendo » revient en force par l’automobile



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Durant les cinq premiers mois de l’année en cours, les particuliers algériens ont importé pour l’équivalent de 530,80 millions de dollars de véhicules, selon les chiffres des douanes. « Tous ces achats ont été effectués par des particuliers », confirme à TSA une source douanière. Plus de la moitié (310 millions de dollars) proviennent de France.

Sur la base d’un prix moyen de 20.000 dollars par véhicule, ce sont plus de 26.000 véhicules qui sont entrés sur le marché automobile national. À ce rythme, on terminera l’année avec plus de 50.000 véhicules importés par des particuliers, pour un montant qui devrait dépasser le milliard de dollars. C’est le double du quota prévu pour les licences d’importation de véhicules cette année (25.000, selon le ministre de l’Industrie).

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Pour beaucoup de particuliers, l’achat direct de véhicules à l’étranger permet de contourner les blocages nés de l’instauration des licences d’importation. Mais ces achats ne concernent pas uniquement des particuliers qui veulent s’équiper. Un véritable marché semble avoir été mis en place, comme on peut le constater par le nombre de véhicules immatriculés à l’étranger qui sont proposés à la vente sur les marchés hebdomadaires ou sur le site Ouedkniss.

Ces achats massifs à l’étranger ont eu pour première conséquence une flambée de l’euro sur le marché parallèle des devises. Hier, il s’échangeait à 193,5 dinars, à son plus haut niveau historique.

L’autre problème que pose cette situation est lié à l’organisation du marché. Jusque-là, les concessionnaires agréés vendaient des voitures en offrant une garantie-constructeur (qui varie d’une marque à l’autre) et un service après-vente. Avec les véhicules importés directement par les particuliers, ces deux services disparaissent. L’acheteur peut rapidement de retrouver livrer à lui-même.

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Par ailleurs, l’État ne perçoit aucun impôt sur l’activité de revente de ces véhicules. Or, le marché est colossal. L’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, avait promis d’organiser le marché de l’occasion, estimé à plus de dix milliards de dollars. Mais, sans surprise, rien n’a été fait dans ce sens. Avec l’apparition du business des véhicules directement importés, c’est un marché encore plus important qui échappe au contrôle de l’État.

Le « trabendo » revient en force par l’automobile


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