Aucun véhicule importé sur les deniers de l’Etat



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530 millions de dollars. C’est la somme déboursée durant les cinq premiers mois de l’année pour l’importation des véhicules.   Ce qui a suscité une multitude d’interrogations sur la réelle volonté des pouvoirs publics de mettre un frein à la saignée de devises, notamment après la décision de l’instauration des licences d’importation définissant les quotas de voitures pouvant être commercialisés en Algérie. Surtout que le nouveau locataire du ministère de l’Industrie avait affirmé que le quota ne saurait dépasser les 25.000 véhicules au lieu des 300.000 habituellement provoquant une saignée de près de 4 milliards de dollars. A ce propos, justement, le ministre du Commerce a tenu à apporter des précisions, lors d’un point de presse en marge d’une rencontre avec les cadres de son secteur. «Aucun véhicule n’a été importé avec la devise de l'Etat depuis janvier 2017.» M. Saci a  précisé que les voitures en question ont été importées par des particuliers sur leurs fonds propres en ayant recours aux licences des moudjahidines et «c'est leur droit. Quant à la délivrance des licences d’importation, tant attendues par les concessionnaires qui ont vu le salon international annulé, le ministre du Commerce s’est gardé d’avancer la moindre date, en précisant qu’elles étaient tributaires des résultats de l’enquête de la commission installée par le département de Mahdjoub Bedda. Laquelle est chargée ‘établir un  nouveau cahier des charges  pour la construction automobile. «C'est un secteur qui est maintenant sous le coup des licences d’importations. Quand la licence sera libérée, les quotas connus et les conditions portées à la connaissance de tous les concessionnaires, on connaîtra alors les conditions dans lesquelles évoluera cet aspect de la distribution de véhicules», a-t-il affirmé.


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