Le bénéfice de SGA a progressé de 27%

En dépit de la conjoncture difficile que traverse l’Algérie, Société Générale Algérie (SGA) continue à financer et accompagner d’avantage l’économie algérienne.   Éric Wormser, président du directoire général de SGA a indiqué que les crédits octroyés par sa banque ont atteint 26% à fin 2016 contre seulement 10% enregistrés par le secteur financier en Algérie. Le même responsable précise, lors d’un déjeuner de presse organisé aujourd’hui à Alger pour annoncer ses résultats financiers de 2016, que les crédits aux entreprises représentent 88% des engagements de la banque alors que les particuliers et les professionnels se placent à hauteur de 12% à la fin 2016. Avec un résultat net de 5,6 milliards de dinars, le bénéfice de SGA a progressé de 27% par rapport à l'exercice de 2015. « Les crédits à l'économie et aux ménages ont connu une croissance de 26% passant de 155 milliards de dinars en 2015 à 195 milliards de dinars en 2016 », précise les responsables de la SGA, qui expliquent que la banque a réinvesti durant les 4 dernières années 12 milliards de dinars. Concernant les fonds propres de la banque, ils sont passés de 33 milliards de dinars en 2015 à 38 milliards de dinars l'année écoulée et ce grâce à l’injection de 40% des bénéfices, traduisant la confiance portée à l'économie algérienne et la volonté d'investir dans le pays. « Ces chiffres en effet, reflètent l'excellente performance de la banque tant en termes financier qu'au niveau de la qualité confirmée par la confiance accordée par nos clients, résultat de l'engagement et du professionnalisme de ses collaborateurs. » Ainsi, SGA maintient sa position avantageuse parmi les premiers établissements financiers à capitaux privés, leader en réseau d'agences réparties sur les 29 wilayas et en fonds propres, elle continue de renforcer l'accompagnement de ses clients dans les conditions les plus favorables. Elle place ainsi ces derniers au centre de ses préoccupations en s'inscrivant dans l'amélioration continue de la qualité de ses services qui leur sont proposés. Elle poursuivra sans relâche ce développement accompagnant l'économie du pays et apportant l'expertise au service de ses clients. La Banque d’Algérie à la rescousse Le président du Directoire de SGA a estimé que le manque de liquidité demeure un vrai problème pour l’économie nationale. Il y a deux ans, indique l’intervenant, la liquidité bancaire était d’environ 1500 milliards de dinars mais aujourd'hui elle est estimée à quelques centaines de milliards sans donner le chiffre exact. Ce constat, selon Éric Wormser, est un vrai problème pour le pays, mais la Banque centrale a anticipé le problème en installant le système "open market". Le même responsable dira que ce système est nouveau puisque auparavant, ce sont les banques qui se déplaçaient vers la Banque centrale pour demander le financement, mais aujourd'hui c'est la Banque centrale qui prend l’initiative et va vers banques pour leur proposer le financement. Par ailleurs SGA a tenu à mettre en place un nouveau service qui veille à l’encouragement et l’accompagnement des exportations.  Pour le moment il n y a pas beaucoup de demandes car il vient juste de le lancer.