Scandales politico-financiers/ Karim Tabbou préconise des «tribunaux populaires» pour juger la mafia



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Face à la multiplication des scandales au plus haut sommet de l’Etat, la classe politique se mobilise. L’ancien dirigeant du FFS Karim Tabbou se montre particulièrement radical. Le leader de l’UDS (Union démocratique et sociale, non agrée), propose la création de «tribunaux populaires pour juger les crimes» liés aux scandales dont sont responsables les dirigeants du pays.

L’homme politique a écrit sur sa page Facebook qu’il «n’est pas inopportun d’engager une initiative forte d’institution de tribunaux populaires pour juger ces crimes». Par crimes, Karim Tabbou désigne toutes les affaires de corruption et de dilapidation des biens publics dont parle la presse ces derniers temps. Il cite  pêle-mêle l’affaire Haddad, Sonatrach avec ces deux scandales, BRC et les frasques de Ould-Keddour et de son fils qui commence à faire parler de lui…

«Le pays est sur le point de devenir une île de barons et de réseaux maffieux, seuls détenteurs du pouvoir politique et de l’argent, ils se considèrent au-dessus de la loi et ne se soumettent à aucun contrôle, ils se croient investis du pouvoir absolu et exclusif», constate Karim Tabbou.

Il propose que la société algérienne fasse quelque chose pour changer la situation. «Il nous incombe à nous donc de trouver les moyens de combattre cette caste mafieuse dont les caractéristiques morales et intellectuelles sont des plus inquiétantes», précise-t-il encore. « Il est de notre responsabilité morale, historique et politique que d’engager dans l’immédiat une action populaire d’envergure pour exiger la restitution entière des biens de la collectivité nationale», conclut l’homme politique qui précise qu’il ne s’agit que d’un avis personnel.

Rania Aghiles


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