Tebboune tacle les exportateurs mal intentionnés



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C’est le quatrième conseil interministériel que tient Abdelmadjid Tebboune depuis sa nomination le 24 mai dernier.   Celui d’aujourd’hui a été exclusivement consacré à l’exportation. Non pas en termes d’aide ou de soutien. Mais il se trouve que dans ce secteur aussi, le Premier ministre a décelé de la tricherie. Il s’agit en fait de l’exportation de produits alimentaires utilisant des intrants subventionnés. Et c’est le rapport présenté par le ministre du Commerce qui a mis en exergue les incohérences qui caractérisent le fonctionnement de certaines filières dont les produits sont éligibles à l’exportation, selon le communiqué diffusé aujourd’hui par les services du Premier ministre. «Les contradictions et anomalies relevées ont trait aux différents niveaux de la chaîne et concernent aussi bien le système des approvisionnements que ceux de la production et de la distribution», ajoute le communiqué, sans donner plus de précisions sur les produits en question. Mais l’on aura compris que ce sont les semouleries et les opérateurs activant dans les filières des huiles et des pâtes. Lesquels exportent des produits composés de matières premières subventionnés par l’Etat et qui sont soit interdits, soit suspendus d’exportation. A l’instar du blé dur, le blé tendre, l’orge, la semoule, la farine, les pates alimentaires, le couscous, le lait pasteurisé conditionné en sachet. En effet, les exportateurs visés par ce conseil interministériel sont gagnants sur toute la ligne. Ils s’approvisionnent en intrants subventionnés pour la fabrication de leurs produits qu’ils exportent au prix réel. Cela, sans compter qu’ils bénéficient d’autres avantages dans le cadre de l’encouragement à l’exportation hors hydrocarbures, comme l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS), la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), le versement forfaitaire (VF), pour ne citer que ceux-là. Ainsi, voulant mettre de l’ordre dans ce segment du commerce extérieur, le Premier ministre a mis en place une commission intersectorielle, pilotée par le ministre des Finances. Elle dispose d’un mois pour l’élaboration d’un rapport détaillé. Les résultats «seront soumis à l’appréciation du Premier ministre et devront être accompagnés de propositions de solutions à même de mettre un terme aux conséquences directes engendrées par ce phénomène, notamment aux préjudices constatés sur le développement de l’économie nationale».


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