Cinéma

coup d’envoi du 10e Festival du film arabe d’Oran



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Le coup d’envoi du 10e Festival international d’Oran du film arabe a été donné mardi 25 juillet au soir au Théâtre régional Abdelkader Alloula. Il durera jusqu’au 31 juillet.

Plusieurs stars de cinéma et de télévision arabes sont passés sur le tapis rouge déroulé au niveau de l’ex-Place d’Armes à l’image des Syriens Assad Fodha, Joumana Mourad et Raghda, des Égyptiens Tarek Abdelaziz et Magdi Ahmed Ali, du Tunisien Férid Boughedir, du Koweitien Hussein Daoud, de la Jordanienne Darine Salam, du Palestinien Michel Khleifi, des Algériens Moussa Haddad, Karim Traïdia, Salah Aougrout, Hassan Kechach, le Franco-Algérien Smain et d’autres.

Au début de la cérémonie, les présents ont salué la mémoire du chanteur et compositeur Blaoui El Houari, disparu récemment. Un hommage a été rendu aux comédiens algériens Hassan El Hassani, Nadia Talbi et Hassan Benzerari, à l’actrice égyptienne Karima Mokhtar (décédée cette année), à la comédienne tunisienne Mouni Noureddine, à l’actrice Raghda et au cinéaste algérien Moussa Haddad.

La comédienne syrienne Raghda à Oran. (Crédits : TSA Algérie ©)

Une quarantaine de films seront projetés à Oran, dans les salles Le Maghreb, Es-Saada et la cinémathèque. Des projections sont également prévues à Mostaganem et Mascara. L’Algérie sera en compétition, dans la catégorie longs métrages, avec « En attendant les hirondelles » de Karim Moussaoui, « El Achiq » de Amar Si Fodil et « Agostinos, le fils de ses larmes » de Samir Seif (coproduit avec la Tunisie). L’Égypte sera en course avec « Les derniers jours de la ville » de Tamer Said , l’Irak avec « Made in Iraq » de Jassim Mohammed Jassim, le Maroc avec « À la recherche du pouvoir perdu » de Mohamed Ahed Bensouda, la Tunisie avec « Demain dès l’aube » de Lotfi Achour et le Liban avec « Nuts » de Henri Bargès. Le film syrien « Le père » de Bassil Al Khatib sera projeté en avant-première arabe alors que le documentaire irakien « La bande » sera présenté au public en avant-première mondiale.

La comédienne libanaise Madeleine Tabar à Oran. (Crédits : TSA Algérie ©)

Dans la catégorie documentaire, l’Algérie sera en course avec « Une enquête au Paradis » de Merzak Allouache, « Hzam » de Hamid Benamra et « Chahine, le cinéma et l’Algérie » de Salim Aggar (projeté en avant-première aussi). Le jury longs métrage est présidé par Férid Boughedir, le court métrage par Karim Traïdia et le documentaire par Michel Khleifi. Férid Boughedir a plaidé, lors de la cérémonie d’ouverture, pour « un nouveau cinéma arabe ». 

Le jury longs-métrages sur scène à Oran. (Crédits : TSA Algérie ©)

Quatre films seront projetés en hors compétition : « L’ami de la terre » de Ramadane Khasrouh (Koweit), « Ibn Badis » de Bassil Al Khatib (Algérie), « Zizou » de Férid Boughedir (Tunisie) et « Mawlana » de Magdi Ahmed Ali.

Un plan pour la relance du cinéma

« Le festival d’Oran doit être consacré comme un événement annuel durant lequel se retrouvent les gens du cinéma arabe pour présenter et débattre de nouveaux films aux fins de conquérir d’autres espaces. Oran est devenu un festival référence pour le septième art arabe. Oran a gagné le pari d’organiser chaque année ce festival », a déclaré le ministre de la Culture Azzeddine Mihoubi.

Il existe, selon lui, une volonté politique de relancer l’industrie cinématographique en Algérie. « Cela comprend la formation, la production, la distribution et la réhabilitation des salles de cinéma. Nous avons préparé un projet qui sera présenté prochainement au gouvernement. Des études ont été faites par des pays avec lesquels nous avons des partenariats dans le domaine pour développer le cinéma en Algérie dans les cinq prochaines années », a-t-il précisé rappelant les récentes déclarations du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune sur ce dossier lors de la présentation du plan d’action du gouvernement au Parlement, fin juin 2017.

Il a annoncé un projet de création de Multiplex au niveau national après la rénovation de certaines salles et a parlé de l’intention de l’État d’encourager l’investissement des jeunes dans le secteur du cinéma comme la création de studios et de laboratoires de post production.


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