Le pétrole rebondit à plus de 50 dollars



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Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a franchi le cap des 50 dollars, enregistrant, hier vers 18h GMT, une hausse de 1,43 dollar, à 50,03 dollars, sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Au lendemain de l’annonce, lundi en Russie, faite par les pays exportateurs de pétrole, Opep et non Opep, d’une plus grande limitation de l’offre et d’une éventuelle reconduction de l’accord de réduction au-delà de mars 2018, les marchés pétroliers ont aussitôt réagi en enregistrant une sensible hausse des cours du brut lors des échanges européens et américains, mais aussi en Asie. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a franchi les 50 dollars, enregistrant, hier vers 18h GMT, une hausse de 1,43 dollar, à 50,03 dollars, sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour la même échéance gagnait 1,46 dollar à 47,80 dollars. De l’avis des analystes, «les prix ont profité du ton bien plus agressif de la Russie et de l’Arabie Saoudite quant au respect des objectifs de production». La réunion de lundi dernier avait pour objectif, faut-il rappeler, de faire le point sur l’accord décidé en novembre 2016, visant à enrayer l’effondrement des prix en limitant leur production.  L’Arabie Saoudite a annoncé son intention de limiter ses exportations d’or noir à 6,6 millions de barils par jour au mois d’août, soit un million de barils de moins qu’en août 2016. Aussi, le Nigeria, qui était jusqu’ici exempt par l’accord de réduction, a accepté de stabiliser sa production quand elle atteindra 1,8 million b/j. Même si le Nigeria et la Libye ne se sont pas engagés tout de suite à réduire leur production, «le simple fait qu’ils soient venus participer à la réunion est positif, car cela montre qu’ils sont prêts à coopérer», soulignent les observateurs. Dans un communiqué rendu public après la réunion, les pays participant ont reconnu qu’il existait «de la marge de progrès de la part de certains producteurs et exigé que tous les pays producteurs participant se mettent rapidement en pleine conformité» avec les engagements de baisse. Toujours selon les analystes, «un autre facteur a participé à la hausse des prix, à savoir le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, mais il semble enfin se stabiliser et arrêter de grimper». Le groupe pétrolier américain Halliburton a publié, lundi dernier, de solides résultats pour le deuxième trimestre mais a averti que la croissance du nombre de puits en Amérique du Nord commençait à se stabiliser, ce qui pèse sur son cours en Bourse. «Aujourd’hui, le nombre de puits montre des signes de stabilisation et les clients appuient sur le frein», a commenté Dave Lesar, président exécutif de Halliburton. Par ailleurs, les économistes relèvent une faiblesse enregistrée par le dollar américain qui continue d’avantager les prix des matières premières libellés en billet vert, pétrole en tête. Les analystes expliquent cette faiblesse par les perspectives plus ternes de l’économie américaine.


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