CAN 2019

les chances de l'Algérie réanimées



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C'était dans l'air depuis bien longtemps. La Confédération africaine de football se dirige tout droit vers le retrait de l'organisation de la Coupe d'Afrique des nations CAN 2019 du Cameroun.


Au-delà des circonstances d'attribution, faites dans l'opacité la plus totale et au mépris des règlements et de l'éthique, cette décision serait motivée par d'autres considérations liées uniquement à la logistique et aux moyens que le Cameroun n'a pas encore réunis.


De plus, le nombre des pays participants à la phase finale a sensiblement augmenté, passant de 16 à 24, à partir de cette édition camerounaise, ce qui va alourdir encore l'ardoise des organisateurs et leur imposer de nouvelles charges et des disponibilités dans les infrastructures d'accueil et de compétition.


Ce qui était donc des doutes et des incertitudes qui planaient sur cette CAN 2019, est devenu pratiquement une certitude et surtout un désaveu de l'ancienne équipe dirigeante de la CAF.


C'est ainsi que le président de la Confédération africaine de football (CAF) le Malgache Ahmad Ahmad a estimé que le Cameroun n'était pas prêt pour accueillir la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019. Plus grave et très insistant, le président de la CAF est même catégorique : « Même à quatre équipes, le Cameroun n'est pas prêt. »


Il a indiqué également que la CAF a décidé que désormais ce ne sont plus les membres du comité exécutif qui vont inspecter les pays retenus pour l'organisation de la CAN. Ce sont désormais des experts qui le feront et la CAF statuera au regard des résultats « .


Il a affirmé dans la foulée que la Confédération va envoyer les experts au Cameroun et qu'elle décidera à l'issue de leur mission d'inspection ». Ces déclarations surviennent en marge d'une visite à Ouagadougou (Burkina Faso) de Ahmed Ahmed, cité hier par la presse locale.


L'Algérie a déjà fait acte de candidature au cas où le Cameroun serait dans l'incapacité d'organiser le tournoi, selon le président de la FAF, Kheireddine Zetchi. Même le Maroc est sur la brèche, d'autant que ce pays aurait fait une large campagne médiatique et un lobbying intense pour organiser cette CAN et prendre sa revanche sur Hayatou, l'ex-patron de la CAF, après l'épisode de 2015, quand il lui retira l'organisation suite à l'affaire dite Ebola pour la confier à la Guinée équatoriale.


Lors de la dernière réunion du Bureau exécutif de la CAF tenue justement à Rabat (Maroc), l'instance continentale avait approuvé le passage de la CAN de 16 à 24 équipes à partir de l'édition de 2019, alors que son déroulement va être décalé pour les mois de juin et juillet au lieu de janvier et février.


Ces changements surprenants auraient créé une nouvelle donne que le Cameroun ne semble pas prêt à prendre en charge dans un an et demi.


Rappelons que l'Algérie, au temps de Raouraoua, avait déposé officiellement sa candidature pour l'organisation de la CAN 2017 ou celle de 2019. Un dossier bien ficelé avait été préparé, d'autant que les autorités algériennes étaient officiellement impliquées dans les préparatifs de cette manifestation.


Or, les membres du comité exécutif de la CAF n'ont même pas daigné examiner le dossier algérien, pourtant solide à tout point de vue, notamment avec la finalisation des projets des nouveaux stades de Baraki, de Douéra et surtout la réhabilitation des autres enceintes sportives à Oran, Constantine et Annaba.


Cependant, il faudra attendre la visite d'inspection d'une délégation d'experts de la CAF prévue le 20 août prochain au Cameroun pour être fixé. Cette délégation va superviser les chantiers et les autres infrastructures, d'autant que le nombre des pays qualifiés a augmenté, ce qui va alourdir encore la charge du pays organisateur. Pour certains médias africains, la CAF a mis la barre très haut avec l'augmentation des pays à la phase finale.


Ils ne sont d'ailleurs pas nombreux, les pays africains capables de répondre et de satisfaire aux nouveaux cahiers des charges.


Autant dire que cette visite d'inspection prévue à partir du 20 août s'annonce déterminante, bien que les autorités camerounaises multiplient les messages rassurants et dénoncent une campagne médiatique malveillante.


« Le Cameroun est assuré d'accueillir la CAN 2019 pour avoir rempli 60% du cahier des charges à 18 mois du coup d'envoi de cette édition », a affirmé récemment le secrétaire général de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) Blaise Moussa.


Par ailleurs, le président de la CAF est revenu sur l'attribution de la CAN 2021 (Côte d'Ivoire) et 2023 (Guinée). En septembre 2014, alors qu'elle devait attribuer l'organisation des éditions 2019 et 2021, la CAF avait en effet également attribué celle de 2023, ce qui n'était pas prévu au départ.


Ces décisions avaient lésé des pays comme l'Algérie, mais aussi d'autres pays des autres zones. L'Afrique australe réclamait une révision dans l'attribution de ces éditions pour qu'elle soit plus juste et équitable. D'ailleurs, le patron de l'instance africaine a promis d'ouvrir un débat sur le sujet.


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