«Nous allons prendre des mesures pour résoudre le problème»



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La limitation par l’Algérie des opérations d’importation tous azimuts a fait réagir, hier, le ministre turc de l’Economie. Nihat Zeybekci a déclaré à la presse, rapporte l’agence Anadolu, que la Turquie prendra des mesures afin de résoudre le problème engendré par l’arrêt des importations en Algérie. Les importations provenant de son pays ont particulièrement été affectées, dit-il, avec un moratoire portant sur pas moins de 24 produits turcs, dont les produits en plastique et alimentaires. «Si l’Algérie dispose de l’opportunité d’entrer dans le marché turc grâce à l’accord de libre-échange avec l’Union européenne, il n’en est pas de même pour la Turquie», regrette le ministre de l’Economie en notant que la Turquie n’est pas liée par un accord de libre-échange avec l’Algérie. «Nous espérons régler ce problème après des discussions avec l’UE», affirme-t-il. Le responsable turc explique à ce titre que l’accord de l’union douanière prévoyant trois phases d’accès de la Turquie au marché commun de l’UE doit être révisé. «Nous avons demandé à ce que la Turquie puisse avoir ses propres accords avec les pays ayant signé des accords de libre-échange avec l’UE. Et nous avons la preuve que nous avons raison», estime M. Zeybekci. Ce n’est pas la première fois que la Turquie, 7e client et 7e fournisseur de l’Algérie, émet le vœu de créer une zone de libre-échange avec notre pays afin de dynamiser les échanges commerciaux. Des échanges qui sont à un niveau appréciable avec 4,4 milliards de dollars et un investissement turc en Algérie de l’ordre de 1 milliard de dollars. Les importations en provenance de la Turquie et de la Chine représentent d’ailleurs une part très importante des intrants sur le marché algérien. La décision de contingentement des importations prise depuis quelques mois n’est pas pour plaire aux importateurs algériens mais aussi à leurs partenaires étrangers. L’Union européenne avait d’ailleurs exprimé ses réserves et des critiques sur le système des licences d’importation. Le Sénat français lui a emboîté le pas en relevant dans un rapport une «politique économique dominée par le repli sur soi». L’application du système des licences n’a pas eu un grand effet sur le bilan du commerce extérieur algérien pour les cinq premiers mois de l’année en cours. Un volume global des importations de 19,67 milliards de dollars a été enregistré de janvier à mai 2017, avec une très légère baisse de 0,98% par rapport à la même période de l’année dernière.  


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