EDITO

LE PARCOURS SINISTRE DE TEBBOUNE : L’infidélité



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Après avoir été soutenu par des facebookers, le mettant au-devant de la scène comme étant le fameux Donquichotte, venant déclarer la guerre à l’argent sale, Tebboune est lâché de toutes parts. Même ceux qui le voyaient comme l’homme du changement l’ont banni de leurs espaces internet, après qu’ils ont réalisé que ce Christophe Colombe de l’ère, n’est en réalité qu’un bluffeur, infidèle même à ceux qui l’ont fabriqué !  
Après son limogeage du premier ministère, Tebboune, a déclaré qu’il restera fidèle au Président de République. Mais de quel fidélité voulait-il parler ; alors qu’il passait outre ses prérogatives, et se voyait déjà comme le futur président de la République, oubliant et mordant la main qui l’a repêché du fond du gouffre de la prison dans l’affaire de Khalifa Banque, celle lui avoir confié le portefeuille de l’habitat en septembre 2012, pour encore le nommer premier ministre, le décorer de l’ordre du mérite national. Distinction, que nul n’a eu la chance de mériter : Une reconnaissance totale du président Abdelaziz Bouteflika.  Ainsi, se trouvant sous les feux des projecteurs, il se tourne contre le Président, poussant son populisme à fond, dans le rêve de se positionner, et se dresser contre son Président. Il parle de fidélité à Bouteflika pour sauver sa peau de peur du retour de la manivelle, alors qu’il a oublié qu’il outrageait tous les protocolaires, en rencontrant le Premier Ministre Français sans l’aval de la Présidence de la République, et faire des déplacements en compagnie de deux, trois hommes d’affaires, douteux, dans des villes européennes, dans un jet privé ; prouve encore que l’ex-premier ministre est venu dans un seul but : régler des comptes. Tout en cachant au peuple, son véritable plan diabolique, en véhiculant un discours politique, de combattre l’argent sale, et changer la donne. Se voyant déjà dans le costume du Président de la République pour les échéances de 2019, il s’en va vers l’inconnu par le biais de son populisme.  
Applaudi par une majorité de jeunes qui ne connaissent pas son passé, après sa lâcher de mots de mener une opération ‘’main propre’’, il s’est gonflé comme une outre, allant même jusqu’à trahir son Président, le président Abdelaziz Bouteflika, celui qui l’a repêché après une éclipse qui a duré plus de dix années. Abdelmadjid Tebboune, d'un inculpé dans l’affaire Khalifa, au poste de Premier ministre, n’a pas bien su préserver sa fidélité.  
Tout en oubliant qu’en 2007, il avait été cité dans le " plus grand scandale financier de l’Algérie et mis sous l’autorité de la justice, pour avoir ordonné en tant que ministre de l’habitat, à plusieurs directeurs des OPGI de wilayas les dépôts d’argent dans les banques de son ami Khalifa. Des sommes colossales ont été déposées ! A titre de rappel, l’OPGI de Constantine avait déposé près de 162 milliards de cts, l’OPGI de Bejaia 130 milliards de cts, l’OPGI d’Oran 100 milliards de cts et plusieurs autres OPGI. Convoqué par la justice, Tebboune est cité comme accusé dans l’affaire Khalifa, et viré du gouvernement. Et aujourd’hui, Si Tebboune vient nous parler de mains propres, alors que ses mains sont plus salies par les scandales de Khalifa Banque et les affaires juteuses de son fils.  
Tebboune, parle du “pouvoir de l’argent”, alors que le business faisait partie de la vie quotidienne de sa famille.  En effet, lorsqu’il occupait des fonctions de Wali à travers plusieurs régions du pays, son fils Salah Eddine Ilyes était un petit “Khalifa” dans le secteur du BTP. Il possédait entre 1999 et 2009 la Sarl Société de Grands Travaux : une entreprise de BTP qui a beaucoup travaillé au sud du pays et s’est lancé également dans le business.  Le petit Ilyes décroche beaucoup de marchés juste au moment où son père était ministre de l’Habitat dans le gouvernement Benflis, entre 2001 et 2002. Le père, débarqué du gouvernement sur fond de scandale de l’argent de Khalifa Banque, le petit Tebboune se lance dans le créneau des travaux sous-marins et puis, il conclut une convention avec de grandes sociétés turques. Voilà le triste parcours de l’ex-premier ministre qui jette de la poudre aux yeux des gens de la société, en s’affichant publiquement comme un responsable honnête qui veut s’attaquer aux “oligarques” pour séparer l’argent du pouvoir !

 


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