« Le Maroc rejette le règlement du conflit au Sahara occidental »



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Le militant sahraoui des droits de l'homme, Mohamed Hali, a affirmé que le conflit du Sahara occidental occupée par le Maroc était purement économique, soulignant que le Maroc « s'obstine à entraver le processus de règlement du conflit de la dernière colonie en Afrique, ses ambitions étant d'annexer des territoires riches en ressources naturelles qui lui permettraient d'améliorer sa situation économique ».


« Le Maroc a occupé le Sahara occidental pour ses grandes ressources et richesses économiques d'autant qu'il vivait une situation économique déplorable », a indiqué M. Hali dans une déclaration à l'APS, précisant que « le Maroc a une petite superficie géographique sans aucune ressource naturelle, tandis que le Sahara occidental est une terre vaste, avec une population peu nombreuse et des ressources naturelles considérables ».


Dans le même contexte, le militant sahraoui a indiqué que les territoires sahraouies recèlent de grandes ressources halieutiques et maritimes outre les gisements de gaz et de pétrole et des mines de diamant, d'or et de fer.


Plusieurs missions avaient révélé récemment l'existence d'énergies renouvelables au Sahara occidental, a-t-il ajouté précisant que ces énergies étaient exploitées illégalement par le Maroc, en violation flagrante des chartes internationales.


Le militant sahraoui a condamné l'implication de centaines de sociétés de plusieurs nationalités dans le pillage des ressources sahraouies sans tenir compte de la légalité internationale, faisant notamment allusion à des sociétés américaines et britanniques.


« Des organisations des droits de l'Homme et des militants sahraouis mènent actuellement une bataille juridique pour déposer plainte auprès de plusieurs tribunaux afin de mettre un terme à ce pillage », a déclaré M. Hali ajoutant que « ces actions ont permis d'obtenir de bons résultats dont l'arrêté de la Cour européenne qui interdit l'importation des produits agricoles provenant du Sahara Occidental et la décision de la justice sud-africaine mettant sous séquestre une cargaison de phosphate.


M. Hali a estimé que ces deux décisions constituaient une base juridique applicable sur d'autres affaires, rappelant qu'une plainte avait été déposée auprès de plusieurs tribunaux britanniques, après le Brexit, pour statuer sur les produits sahraouis destinés à la Grande Bretagne.


S'agissant de la décision du Maroc de délimiter les frontières, M. Hali a expliqué qu'il s'agissait d'une mesure unilatérale visant à détourner l'attention et à rassurer ses partenaires impliqués dans le pillage des ressources sahraouies. Le militant sahraoui a salué la position de l'Algérie à l'égard de la cause sahraouie et son soutien indéfectible au peuple sahraoui pour son droit à l'autodétermination.


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