Equipe nationale

La fin d’un cycle ?



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L’équipe nationale de football a été officiellement éliminée, avant-hier soir, au stade Hamlaoui de Constantine, de la course à la qualification pour le Mondial 2018, suite à sa défaite face à la Zambie (0-1) dans le match de la quatrième journée. Un seul point arraché en quatre rencontres et une double défaite face à la Zambie, qui, faut-il le dire, n’est pas un foudre de guerre. Si les uns et les autres avaient perdu tout espoir de qualification après le score du match aller, joué samedi dernier à Lusaka, avec une victoire cinglante de trois buts à un en faveur des Chipolopolos, les milliers de supporters qui ont afflué vers le stade s’attendaient, au moins, à un sursaut d’orgueil de la part des joueurs. Finalement, il n’en fut rien. Les Verts n’ont pu remporter de victoire «pour l’honneur» et se sont contentés d’offrir à leurs fans une piètre image d’un groupe qui n’arrive plus à s’imposer même à domicile et face à des adversaires de «seconde zone». En l’espace de deux ans, le groupe en place (sept des joueurs ayant disputé le match d’avant-hier, entre titulaires et remplaçants, avaient pris part à la rencontre face à l’Allemagne des 8es de finale de Coupe du monde, perdue par deux buts à un après les prolongations), a perdu sa fougue et sa rage de vaincre. Que s’est-il passé entre-temps ? Au-delà de la forme des uns et des autres, il semble que l’équipe Algérie est atteinte psychologiquement. Les changements successifs de sélectionneurs, au nombre de trois pour les trois premiers matchs de ces éliminatoires (Rajevac pour le Cameroun, Leekens pour le Nigeria et Alcaraz pour la Zambie), ont bien évidemment perturbé la dynamique du groupe. Mais il n’y a apparemment pas que cela. Avant-hier soir, face à la presse, le gardien M’bolhi a tiré à boulets rouges sur les joueurs. «A l’avenir, ceux qui ne seront pas prêts à 100% n’auront qu’à rester chez eux», a-t-il lancé. Même s’il a refusé de l’admettre d’une manière claire, les propos du capitaine d’équipe laissent entendre que certains éléments sont actuellement de «trop». Il est vrai que les prestations présentes de certains joueurs ne sont pas concluantes. Pis encore, dans le cas de quelques joueurs, elles n’ont rien à voir avec leur rendement au sein de leurs clubs. Mais cela pourrait-il être aussi le résultat du «climat» qui règne au sein de la sélection suite justement à ces nombreux changements. En tout cas, aujourd’hui, d’aucuns s’accordent à dire que le groupe actuel est arrivé à saturation. Alcaraz ou un autre sélectionneur, si jamais celui-ci est «remercié», aura beaucoup de mal à remobiliser un collectif «amorphe», sans aucune rage de vaincre. C’est la fin d’un cycle, peut-on même s’aventurer à dire. Une «révolution» s’impose, avec une stratégie, une ligne de conduite et des objectifs clairs. Lors de sa conférence de presse d’avant match, le technicien espagnol a indiqué qu’à l’avenir, «il faut peut-être opter pour des éléments qui jouent pour le collectif». En tout cas, le sélectionneur national, et par extension les responsables du football national, dispose d’un temps de réflexion nécessaire pour établir une feuille de route qui remettra l’équipe nationale sur les rails. Le futur rendez-vous officiel (la 2e journée des éliminatoires de la CAN-2019) est prévu pour le mois de mars de l’année prochaine. L’Algérie, qui s’est retrouvée dans le groupe D, avait remporté son premier match face au Togo (1-0). Le prochain adversaire sera la Gambie qui jouera à domicile. Si les choses n’évoluent pas positivement d’ici là, il est à craindre que les Verts réagissent de la même manière. Et là, ça sera une toute autre histoire.      


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