Destitution de Bouteflika et rôle de l’armée

les partis divisés



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La question de la destitution de Bouteflika et le rôle politique de l’institution militaire enflamment les débats sur la scène politique nationale. En première ligne dans la campagne appelant à l’application de l’Article 102 de la Constitution : Sofiane Djilali, président de Jil Jadid.

Selon lui, « Bouteflika est peut-être en vie. Mais il n’assume pas ses responsabilités de président de la République ». « Au contraire, il est en train de faire beaucoup de mal à notre pays », ajoute-t-il. « Il est incapable de gérer et même de parler. La preuve, ils ont même supprimé sont petit micro », ajoute-t-il.

Pour Sofiane Djilali, « la destitution de Bouteflika est une nécessité pour la sauvegarde de l’Algérie ». « Aujourd’hui, on s’attache plus que jamais à l’application de l’Article 102. Même si cette Constitution est illégitime, elle s’applique parce que on doit vivre avec des règles ».

Concernant le rôle de l’institution militaire, Sofiane Djilali estime qu’« entre le discours officiel des responsables militaires et la réalité du terrain, il y a un écart immense ». Il s’interroge sur la mission de l’institution militaire : « Est-ce que l’armée est là pour soutenir le Président ou bien pour servir la République ? Jusqu’à présent, cette institution intervient toujours en faveur de Bouteflika. D’ailleurs, si ce dernier n’a pas été soutenu par les services de sécurité, l’armée et tous les moyens de l’État, il ne serait plus là aujourd’hui », assène-t-il.

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Pour le parti d’Ali Benflis, « la sortie de crise n’est pas seulement dans la destitution de Bouteflika à travers l’application de l’Article 102 de la Constitution mais elle est dans le départ du régime et l’entame d’une période de transition démocratique », explique le chargé de communication du parti, Ahmed Adimi. Pour M. Adimi, « l’armée peut être garante de cette transition démocratique ». Une position justifiée, selon M. Adimi, par « la stabilité de cette institution mais cela ne veut pas dire qu’on demande l’intervention de l’armée ». 

« Pour le moment, c’est la seule institution qui est restée debout. Bouteflika a cassé toutes les autres. On ne peut compter ni sur la Présidence ni sur un Parlement illégitime pour mener cette période de transition », explique-t-il.

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Pour ce qui est des déclarations du vice-ministre de la Défense Ahmed Gaid Salah sur le rôle de l’institution militaire, le parti d’Ali Benflis salue « la position exprimée de l’armée mais à condition qu’elle soit réellement neutre ».

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Le RCD est clairement réservé sur la destitution de Bouteflika. « Circonscrire une sortie de crise à la demande de la mise en œuvre de l’empêchement par voie légale de Bouteflika (Article 102) équivaut à parrainer une alternance clanique, a fortiori dans le moment présent », explique le parti. Le RCD se dit convaincu que « l’heure est à l’action de mobilisation solidaire et non à des positionnements dans des luttes claniques conjoncturelles ».

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Destitution de Bouteflika et rôle de l’armée : les partis divisés


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