Ouverture d’un bureau de représentation en Algérie

La banque espagnole CaixaBank a ouvert son premier bureau de représentation à Alger pour accompagner le développement des entreprises espagnoles établies dans le pays, a  annoncé récemment la presse espagnole, citant un communiqué de l’établissement financier dont le siège social est basé à Barcelone. Cette implantation renforce ainsi la présence de la Banque espagnole en Afrique du Nord, où elle a déjà des bureaux au Maroc et en Egypte, a ajouté la même source.  En Algérie, CaixaBank soutiendra les activités de commerce extérieur et les projets d’investissement des 600 entreprises espagnoles pour la plupart des PME. Selon CaixaBank, compte tenu des réformes économiques engagées en Algérie, les entreprises devraient entrer avec de nouveaux projets dans des secteurs tels que l’agriculture, où l’Espagne est «très bien positionnée».  La Banque  catalane a indiqué qu’elle facilitera  également le travail des entreprises qui ont traditionnellement opéré dans le secteur de l’infrastructure, de l’industrie et de l’hôtellerie. Le nouveau bureau de représentation, dirigé par Leila Smaïli, permettra à l’institution financière ibérique de conseiller les entreprises algériennes souhaitant investir en Espagne et de renforcer ses liens avec les établissements bancaires locaux. L’Espagne compte parmi les plus gros opérateurs économiques en Algérie. Les entreprises espagnoles importent  pour une valeur de 3,562 millions de dollars et, à la fois, exportent vers l’Algérie des produits et des biens d’une valeur de 3595 millions de dollars. En 2016, l’Espagne était le deuxième pays avec plus d’importations en provenance d’Algérie, résultant des achats de gaz et de pétrole, et quatrième dans le classement des exportations, après la Chine, la France et l’Italie, d’après CaixaBank. Selon un bilan financier publié en avril dernier, la troisième banque espagnole a vu son bénéfice net bondir de 47,9% au premier trimestre 2017 à 403 millions d’euros, grâce à l’intégration dans ses comptes de la banque portugaise BPI, dont elle a pris le contrôle début février. Dirigée par Jordi Gual, CaixaBank a pris début février le contrôle de la BPI, dont elle était déjà le principal actionnaire, en portant sa participation à 84,5% du capital à l’issue d’une offre publique d’achat (OPA). Le produit net bancaire, équivalent du chiffre d’affaires, a progressé de 13,1% à 1,15 milliard d’euros, mais sans BPI, la hausse n’aurait été que de 6,3%, a précisé CaixaBank.