Ouyahia réinstaure l’impôt



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Outre la planche à billet, le gouvernement Ouyahia compte puiser dans d’autres gisements jusque là peu ou, pas rentabilisés. La fiscalité ordinaire et la réforme bancaire sont les deux tableaux sur lesquels compte agir Ahmed Ouyahia pour irriguer l’économie.   Le premier ministre est attendu pour des éclaircissements supplémentaires, surtout que ces deux aspects sont peu développés dans le plan d’action occupant, au demeurant l’essentiel du contenu de l’action gouvernementale.  Il lui faudra convaincre sur la nécessité de recourir à la création de la monnaie et rassurer quant aux effets pervers de cette solution sur notamment la valeur de la monnaie nationale mais, pas seulement. Le message de « vérité », devra contenir aussi des explications quant à la démarche, préconisée de « poursuivre la rationalisation des dépenses de fonctionnement de l’Etat de sorte qu’elles soient à terme  couvertes par la seule fiscalité ordinaire ». Une démarche qui interpelle du moins dans un premier temps quelques restrictions notamment en matière d’emploi dans la fonction publique. Surtout que cette démarche est suivie par un autre point, celui de « rationaliser les dépenses publiques de subventions au profit de la population ». Il est aisé de croire que le volume des subventions sur nombre de produits et services constitue actuellement un poids lourd à porter  pour le trésor public mais, c’est sur le mode opératoire de se dessaisir de ce fardeau que Ahmed Ouyahia va expliqué ce dimanche à la population via, sa présentation à l’APN de son plan d’action. Toutes ces actions contenues dans le plan entrent dans une réforme globale de la fiscalité dont il est attendu, une meilleure rentabilité en termes de révision de l’assiette fiscale et « capacité de la puissance publique à sanctionner de manière dissuasive la fraude fiscale » ainsi l’acquittement de l’impôt devient obligatoire par la force publique. Le gouvernement, décidé à aller chercher l’argent là, ou il se trouve fait des transactions commerciales une de ses priorités car, considérant que « la sphère commerciale constitue un enjeu de premier ordre ».  Il sera procédé à l’assainissement des activités commerciales « dans le cadre de la loi et au bénéfice des consommateurs ». Il est par conséquent envisagé de promouvoir la production locale et « la restauration de l’équilibre de la balance des paiements ». La trappe concernera forcément les importations dont la facture n’a de cesse augmenté depuis 2012 pour atteindre en 47 089 millions de dollars avec des pics en 2013 et 2014 de l’ordre de 55 et 58 millions de dollars. Les douanes, un instrument par excellence pour mettre de l’ordre dans cette activité se verra renforcé et doté de mécanismes de contrôle et de prévention des fraudes et, « avec le concours d’organismes internationaux de vérification des prix». Ceci, en plus de mécanismes de « sauvegarde destinés à réduire la facture des importations ».         


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