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Ahmed Ouyahia répond aux députés



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10h53. Selon Ouyahia, l’économie nationale est diversifiée (les hydrocarbures ne représentent que 17%) mais ce sont nos exportations qui ne sont pas diversifiés, faute de qualité et de compétitivité. Le Premier ministre affirme que l’économie n’est pas en panne et crée de la richesse.

10h51. Ceux qui espèrent une solution miracle à travers la récupération de l’argent de l’informel, les impôts non recouvrés ou les crédits bancaires non remboursés se trompent.

10h50. Un organisme chargé de contrôler le travail du gouvernement et la mise en œuvre du financement non conventionnel sera créé par décret présidentiel immédiatement après le vote de la loi. Il remettra des rapports mensuels au Président.

10h46. Il promet une transparence totale dans les finances publiques. “Le peuple doit connaître la situation exacte”, a-t-il dit.

10h45. Le budget de fonctionnement ne va pas augmenter en 2018. L’État va se serrer la ceinture. Mais le budget de l’équipement va augmenter.

10h42. Il répond aux inquiétudes concernant la Planche à billets notamment l’inflation. « La masse monétaire de l’Algérie n’égale pas le montant des réserves de change ». « On ne va rien inventer » concernant le financement non conventionnel . La valeur du dinar est liée à deux choses : les réserves de change et l’évolution des autres devises. « C’est de la démagogie » de dire que la Planche à billets conduirait à une baisse du dinar, a-t-il tranché.

10h40. Les réserves de change établies à 103 milliards fin août.

10h30. Concernant les crédits « non remboursés par des privés ». Il a démenti les estimations et les chiffres déjà avancés. Avant de donner les chiffres : le total des crédits octroyés est de 8467 milliards dont 4000 milliards aux entreprises publiques et 700 milliards aux petites entreprises, le reste chez le privé. Les crédits non recouvrés représentent 11% du montant, soit 800 milliards de dinars dont 100 milliards de crédits Ansej.

10h25. Concernant les impôts non recouvrés, évoqués régulièrement. Il a cité le chiffre 12.000 milliards de dinars, un chiffre cité par la Cour des comptes. Sur ce montant, 7000 milliards de dinars sont des amendes prononcées par les tribunaux, selon Ouyahia. 1900 milliards concernent des arriérés d’impôts d’entreprises dissoutes. 2600 milliards qui font l’objet de contentieux devant les tribunaux.

10h25. Le secteur informel. « Beaucoup a été dit sur l’argent de l’informel. Certains l’ont présenté comme un trésor qui va régler tous les problèmes si on le récupère ». Jusqu’en juillet dernier, la masse monétaire était de 14.500 milliards de dinars. L’argent de l’informel représente au mieux 1700 milliards de dinars. C’est insuffisant pour régler nos problèmes, a-t-il dit.

10h23. Deux banques publiques vont introduire la finance islamique avant la fin de l’année en cours. Quatre autres banques vont suivre en 2018.

10h20. Il poursuit en défendant les actions du pouvoir dans la lutte contre la corruption. L’État poursuit la lutte contre la corruption, loin de “toute publicité”, a-t-il notamment dit.

10h19. En résumé, il y a deux oppositions : une « civilisée » et une autre « radicalisée ». Il répond à Boukrouh et défend le bilan de Bouteflika, un président soutenu par le peuple et par l’armée, selon lui.

10h16. Bouteflika a le soutien du « peuple » et de l’armée » dont il est le chef suprême », ajoute Ouyahia

10h15. Il enchaîne en défendant le bilan de Bouteflika. Il enchaîne les réalisations du Président, comme le logement, les écoles, le gaz de ville, les stades…

10h14. Sans le citer, il critique Boukrouh, qui appelle à une révolte et veut que le peuple se soulève. Il « attend que le pouvoir le sanctionne ». Mais le pouvoir l’ignore, a-t-il ajouté.

10h13. Il poursuit ses attaques contre les « professionnels de l’opposition », parfois « un seul homme ». « Ils sont comme le chacal qui attend sous l’arbre que le fruit tombe », a-t-il ironisé.

10h10. Il salue l’opposition « civilisée ». « Nous les saluons et nous disons que nous prenons en compte leurs remarques ». En revanche, il a critiqué “les professionnels de l’opposition”, avant d’enchaîner en attaquant les opposants.

Ahmed Ouyahia a entamé, peu après 10 heures, ses réponses aux députés de l’APN. Suivez les moments forts en direct sur TSA.


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