Stabilisation de l’offre pétrolière

L’OPEP maintient le cap



...

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires hors OPEP, dont notamment la Russie, continuent à maintenir solidement le cap de la stabilisation de l’offre de brut, même si aucun nouvel engagement n’est ressorti de la réunion d’avant-hier à Vienne, en Autriche, consacrée au suivi de l’accord de limitation de production, en vigueur jusqu’à mars prochain. Aussi, rapporte l’AFP, les cours du pétrole ont globalement évolué à l’équilibre, avec une légère progression en fin de semaine écoulée, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’étant apprécié de 43 cents pour finir à 56,86 dollars, tandis que le light sweet crude (WTI) pour la même échéance a gagné pour sa part 11 cents pour clôturer à 50,66 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). L’OPEP et ses partenaires non OPEP, rappelle-t-on, se sont engagés,  fin 2016, à limiter leurs extractions de brut afin de stabiliser l’offre sur le marché mondial et tenter ainsi de redresser les cours pétroliers. «Le rééquilibrage du marché est engagé», a estimé le secrétaire général de l’OPEP, Mohammed Sanusi Barkindo, à l’issue de la réunion d’évaluation de cet accord tenue avant-hier à Vienne. «Nous devons garder le rythme et poursuivre l’action concertée», a assuré de son côté le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak. Sauf que selon les analystes, les investisseurs semblaient escompter des engagements encore plus concrets et plus formels de la part de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et des autres gros producteurs, dont surtout la Russie. «Les investisseurs attendaient de voir ce qui allait émerger de la rencontre entre les membres de l’OPEP, mais rien de concret n’en est sorti», a relevé en ce sens Matt Smith de ClipperData, cité par l’AFP. Les pays concernés «n’ont pas dit qu’ils prévoyaient de prolonger l’accord, d’imposer des restrictions supplémentaires ou d’inclure le Nigeria et la Libye dans le processus», a déclaré pour sa part Robert Yawger, de Mizuho (USA). Selon lui, «ceux qui misaient sur une de ces trois annonces sont donc probablement déçus». Reste que pour nombre d’observateurs, c’est sans doute encore trop prématuré d’attendre des pays producteurs qu’ils décident dès à présent de la position à adopter vis-à-vis des marchés au-delà de l’échéance déja fixée au premier trimestre de 2018. «Il n’y a pas d’urgence à l’heure actuelle», d’autant que la bonne forme des prix du brut permet à l’OPEP de ne pas se précipiter, soutient à ce propos Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets. A noter que selon le communiqué final de la réunion de vendredi dernier pour le suivi de l’accord de limitation de la production, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses partenaires ont réduit leur production au-delà de leurs engagements en août dernier, atteignant ainsi un taux de conformité de 116%.  


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites