Plus de valeur au cursus doctoral



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Le projet de loi portant réhabilitation universitaire a été ratifié par le gouvernement jeudi dernier, a indiqué hier le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar, lors d'une rencontre au ministère avec les syndicats des enseignants et les enseignants-chercheurs.


Ce nouveau texte juridique, après sa publication dans le Journal officiel, aura pour vocation de réglementer la procédure de l'obtention du doctorat, et ce en remplaçant, avec une grille d'évaluation, l'ancienne méthode qui est les soutenances liées et à la thèse de doctorat et l'article que le doctorant devrait publier dans une revue scientifique reconnue et d'une renommée établie, a précisé Hadjar. Cette grille d'évaluation concerne chaque doctorant, et consistera en deux volets, le premier pédagogique et le second lié à la recherche scientifique.


Il sera, également, question d'installer des comités régionaux dédiés à l'opération de la réhabilitation selon un mandat de trois ans non renouvelable, a tenu à expliquer le ministre de l‘Enseignement supérieur. Dans le même ordre d'idée, Hadjar a informé qu'en cas de non réussite du chercheur, ce dernier aura la possibilité de postuler de nouveau et déposer son dossier après un délai de six mois. Autre question évoquée lors de cette réunion, le logement, un des problèmes essentiels soulevés depuis des années et qui attend d'être résolu.


Le ministre a fait savoir que cette préoccupation a été prise en charge en entamant la démarche nécessaire avec le ministère de l'Habitat. Pour ce qui est des spécialités introduites cette année, Hadjar a fait état de 125 nouvelles spécialités qui répondent aux besoins du marché du travail et dont un bon nombre relève du domaine scientifique et technologique. Par ailleurs, le secrétaire général du Syndicat national des chercheurs permanents (SNCP), Smati Zoghbi, qui a qualifié cette rentrée universitaire de sereine, espère voir se réaliser l'ensemble des revendications des enseignants-chercheurs qui, selon lui, se sentent lésés vu les conditions dans lesquelles travaille l'enseignant-chercheur, tout en appelant à la révision de son statut fondamental. Zoghbi a déclaré : « Des mesures exceptionnelles seront incluses pour pallier le vide juridique dû à la modification du statut fondamental en 2008. » il a d'autre port souligné que le financement des projets de recherche devrait concerner uniquement les projets à impact socioéconomique local qui contribueront au développement de l'économie nationale.


De son côté Massaoud Amarna, secrétaire général du Syndicat national des enseignants universitaires (SNEU), sous l'égide de la centrale syndicale l'UGTA, s'est dit optimiste et satisfait suite à l'adoption du projet de loi de réhabilitation des enseignants qui va, a-t-il dit, réduire les difficultés rencontrées par l'enseignant universitaire promu du grade de Maître de Conférence « A » à celui de Maître de Conférence « B ». A titre de rappel, cette rencontre et celle organisée il y a quelque jours avec les syndicats des étudiants s'inscrivent dans le cadre des réunions « traditionnelles » prévues entre la tutelle et ses partenaires sociaux. Le ministère de l'Enseignement supérieur envisage, également, une conférence nationale consacrée aux œuvres universitaires en janvier 2018 en vue de débattre des questions relatives à ce volet.


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