Banque d'Algérie

Nouvelles mesures pour les importations et les risques de change



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La Banque d'Algérie promulguera incessamment une instruction qui va introduire de nouvelles exigences dans le cadre de la régulation des importations relevant de la revente en l'état. C'est ce qu'a révélé le gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal, dans un entretien accordé à l'APS.

Parmi ces exigences, il faut citer l'obligation de domiciliation de toutes les importations de la revente en l'état, préalablement à toute expédition des biens et marchandises à destination du territoire douanier algérien.

Quant à la seconde obligation, il s'agira pour l'importateur de la constitution d'une couverture financière auprès de la banque domiciliataire, représentant 120% de la valeur de l'opération d'importation, et ce, au moins trente jours avant la date de l'expédition de la marchandise.

Questionné sur l'objectif de ces mesures, M. Loukal explique qu'elles sont destinées « à réhabiliter l'acte de domiciliation en tant qu'instrument de mise en force du contrat d'achat ou de la commande, à rendre plus efficient et opérationnel l'ensemble des mesures édictées en matière d'encadrement du commerce extérieur, et à mettre en adéquation l'allocation des ressources nécessaires, en matière de change, aux opérations d'importations ».

Par ailleurs, un règlement sur la couverture des risques de change a été adopté en juillet dernier par le Conseil de la monnaie et du crédit, dont l'instruction de mise en œuvre sera promulguée incessamment et le mécanisme sera opérationnel d'ici à la fin de 2017.

L'adoption d'un tel règlement est motivée par le fait que le régime de change applicable en Algérie est un régime flottant. Avec la fluctuation des cours de change, ce système expose les opérateurs et les investisseurs à des risques lors de la réalisation de leurs transactions internationales, pouvant leur occasionner de grosses pertes.

Cependant, M. Loukal fait savoir que ce règlement concerne uniquement les biens d'équipement entrant dans le cadre de l'investissement stricto sensu, les composants industriels entrant dans des projets d'investissement et/ou de réalisation, ainsi que les matières premières et intrants concourant à la production nationale. Ainsi, les opérations d'importation liées à la revente en l'état ne sont pas éligibles à ce dispositif.

Parallèlement à l'amélioration du climat des affaires, Loukal a rappelé les réformes monétaires et financières, d'ordre structurel, introduites par la Banque d'Algérie à partir du second semestre 2016, notamment la mise en place de nouveaux mécanismes de refinancement.

Il cite ainsi l'Open market, un des instruments majeurs de la conduite de la politique monétaire, qui est opérationnel depuis le 4e trimestre 2016, se substituant progressivement au procédé de refinancement classique et traditionnel par le biais du réescompte, devenant marginal dans le nouveau processus de refinancement.

Parmi d'autres instruments, il faut citer le prêt marginal et le mécanisme des taux excessifs.
Rappelant que le système bancaire a été récemment conforté dans sa liquidité par la réduction du taux de la réserve obligatoire (taux ramené de 8% à 4%), M. Loukal fait savoir que cette disposition a conféré aux banques des capacités additionnelles, au titre du financement de l'économie, de l'ordre de 350 milliards DA.


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