Ouyahia et Medvedev

Une visite et des contrats



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Le leader russe de l'énergie nucléaire Rosatom a signé hier, en marge de la visite de Dmitri Medvedev, un protocole d'accord
sur la coopération dans la formation relative à l'industrie et l'énergie nucléaires, rapporte l'agence russe TASS.

L'accord a été signé lors de la rencontre entre le Premier ministre Ahmed Ouyahia et son homologue russe Dmitri Medvedev, par le directeur général adjoint de Rosatom et le président du Commissariat à l'énergie atomique de l'Algérie.

Un premier accord intergouvernemental dans le domaine de l'énergie nucléaire pacifique a été signé, en septembre 2014, entre les deux pays. Un mois plus tard, Rosatom a entamé des consultations avec l'Algérie sur un projet de construction de centrale nucléaire.

L'Algérie prévoit, selon la même source, une première centrale nucléaire d'ici 2025 et une nouvelle centrale tous les 5 ans. Selon l'agence TASS, l'Algérie dispose de réserves d'uranium d'environ 29 000 tonnes, ce qui permettrait à deux stations d'une capacité de 1 000 mégawatts de fonctionner, chacune, pendant 60 ans.

Le Premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a entamé hier une visite officielle en Algérie, a déclaré dans un entretien à l'agence de presse APS que son pays était prêt à offrir sa technologie et ses solutions techniques à l'Algérie dans le cas où cette dernière envisagerait de créer une industrie nucléaire nationale.

« l'Algérie est un partenaire fiable qui joue un rôle important en Afrique du Nord. Elle est l'un des États-clés de cette région stratégique. » Medvedev est revenu sur la qualité des relations entre les deux pays, qualifiées d'excellentes.

Une proposition franche a ainsi été formulée par le Premier ministre russe qui a exprimé la détermination de son pays à accompagner l'Algérie dans le cas où cette dernière déciderait de créer une industrie nucléaire : « Si l'Algérie décidait de créer une industrie nucléaire nationale, nous serions prêts à offrir nos technologies et nos solutions techniques.

Actuellement, la Russie forme déjà pour l'Algérie des experts du secteur nucléaire. Nous sommes également prêts à étudier des projets concernant la production d'électricité propre par les installations éoliennes ou solaires ».

En tout cas c'est avec satisfaction que l'hôte de l'Algérie a évoqué la coopération entre les deux pays dans le domaine du nucléaire civil. « La Russie apprécie grandement ce dialogue et les possibilités de trouver des compromis.

On a créé une base juridique solide pour la coopération dans le secteur énergétique nucléaire », a-t-il souligné. Rappelons que l'accord signé en 2014 entre la Russie et l'Algérie prévoit de propulser l'Algérie dans l'ère atomique.

Le décret présidentiel du 30 décembre 2014 prévoit une assistance de la part de l'agence russe Rosatom au ministère de l'Énergie algérien dans le développement d'une véritable industrie nucléaire en Algérie.

Cette assistance couvre les domaines de la formation des ingénieurs et des techniciens nucléaires algériens par leurs homologues russes, l'échange d'informations scientifiques et techniques par tous les moyens. Le but étant d'arriver, en 2025, à l'installation d'une centrale nucléaire à des fins civiles.

L'Algérie possède deux réacteurs nucléaires expérimentaux (3 et 15 mégawatts) Nour, installés à Draria (Alger) et Essalem à Birine, inspectés régulièrement par les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'Algérie, qui entretient de bonnes relations avec l'AIEA, a signé tous les traités et conventions internationaux contre la prolifération de la bombe atomique ».


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