Hydrocarbures

Seulement un tiers du domaine minier est exploré



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L’un des axes sur lesquels la tutelle devra travailler pour assurer une «meilleure attractivité» est celui de la lutte contre la bureaucratie qui règne dans le secteur. Le domaine minier national des hydrocarbures est très vaste et demeure peu prospecté et peu connu, puisque seulement 30% de la surface totale sont explorés.» C’est ce qu’a indiqué, hier à Alger, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, qui en appelle, à cet effet, les compagnies pétrolières à investir dans l’amont pétrolier, compte tenu de l’énorme potentiel dont jouit l’Algérie dans ce domaine et de la faible densité de forage estimée à 14 puits par 10 000 km². A l’occasion d’une journée portes ouvertes organisée par l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft), le ministre s’est adressé principalement aux compagnies étrangères (elles étaient une trentaine venues de 25 pays différents) qui avaient manifesté leur intention d’investir en Algérie. Le message qu’il voulait transmettre était clair : «Le potentiel hydrocarbure algérien est important et l’investissement étranger est nécessaire pour le mettre en valeur. L’environnement des affaires est en train d’être revu afin de garantir une meilleure attractivité sur un principe gagnant-gagnant.» Selon le ministre, l’un des axes sur lesquels la tutelle devra travailler pour assurer une «meilleure attractivité» est celui de la lutte contre la bureaucratie qui règne dans le secteur. Tout en estimant inconcevable que des opérateurs se plaignent de lourdeurs bureaucratiques lors du lancement de leurs projets, Mustapha Guitouni promet de «faire la guerre à la bureaucratie et d’éliminer les entraves légales et administratives à l’investissement». D’ores et déjà, il a été décidé l’ouverture d’un guichet unique au niveau d’Alnaft pour recevoir les entreprises, qui pourront désormais solliciter son administration tous les jours, alors qu’elles ne pouvaient le faire auparavant qu’un seul jour par semaine. Un autre axe, non moins important, concerne le cadre légal et réglementaire régissant l’investissement dans ce secteur. Ainsi, à travers l’amendement attendu de l’actuelle loi sur les hydrocarbures, «il est prévu l’introduction de nouvelles dispositions pour l’encadrement des activités de recherche et d’exploitation des hydrocarbures en zones onshore ou en offshore», a souligné le ministre, ajoutant que ces dispositions «doivent faire partie des mesures d’encouragement des compagnies spécialisées souhaitant lancer des investissements dans ce domaine». Et de préciser, cependant, que «la règle 51/49 reste immuable, mais sera adaptée au contexte actuel». A la question de savoir quand le texte en question sera prêt, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’une «loi particulière» et que «les premières moutures de la révision seront connues en juin 2018». S’agissant des aspects les plus concernés par cette révision, M. Guitouni a fait savoir que la réflexion est déjà engagée et qu’elle concernera, entre autres, le dispositif fiscal devant être adapté au contexte actuel où les prix du pétrole ont sensiblement chuté. Pour sa part, le président du comité de directoire d’Alnaft, Arezki Hocini, a affirmé qu’il faudrait au moins six mois pour définir les grands axes de la révision de la loi sur les hydrocarbures en vigueur.  


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