Une grande station de dessalement pour Annaba et El Tarf en 2018



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Une station de dessalement sera programmée dans la loi de finances 2018. Elle sera d’une capacité de traitement de 100 000 m3/jour  dont 70% de son produit seront destinés à la population de Annaba et le reste à celle d’El Tarf. La crise de l’eau qui a frappé de plein fouet plusieurs wilayas du pays a poussé le ministère des Ressources en eau (MRE) à mettre en œuvre une stratégie urgente à l’effet de juguler ce grave phénomène. Outre la construction de trois dragues pour procéder au dévasement de 11 barrages et libérer un important volume pour les eaux pluviales, le MRE envisage de doter les wilayas les plus touchées d’une station de dessalement d’eau de mer. Il en est ainsi pour les wilayas de Annaba et El Tarf, dont les populations souffrent sérieusement du problème d’approvisionnement en eau potable. Selon une source proche du MRE, ces deux wilayas vont être dotées d’une grande station de dessalement d’eau de mer. «C’est une station qui sera programmée dans la loi de finances 2018. Elle sera d’une capacité de traitement de 100 000 m3/jour dont 70% de son produit seront destinés à la population de Annaba et le reste à celle d’El Tarf. Ce projet a été annoncé en grande pompe en 2008 dont la capacité de production à l’époque était de 50 000 m3/jour. Prévu dans la commune côtière de Chatt, ce projet a été reculé pour 2011 avant d’être définitivement abandonné», explique notre source. Pour l’instant, on ignore le nom de l’entreprise réalisatrice de ce grand projet. Et si les dragues seront construites par une entreprise algérienne, en l’occurrence Alieco, il n’en demeure pas moins que pour les stations de dessalement, l’Algérie, un pays semi-aride, a une mauvaise expérience dans ce domaine. En effet, le groupe gazier allemand Linde Gas avait, récemment, envisagé de poursuivre l’Algérienne des eaux (ADE) en justice. Selon des sources proches de cette dernière, le représentant du groupe allemand en Algérie avait informé officiellement en mai 2016 le gouvernement algérien et le directeur général de l’ADE, Zidane Merah, de son intention de saisir le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi). «Le groupe Linde Gas, actionnaire majoritaire à 66% de l’ex-Entreprise publique économique du gaz industriel (EPE GI) et 34% pour Sonatrach en remplacement de la SGP GEPHAC, réclame plusieurs centaines de millions d’euros représentant un contentieux relatif à la construction, depuis l’année 2002 jusqu’à 2006, de plusieurs stations de dessalement au profit de l’Algérienne des eaux (ADE)», révèlent les mêmes sources. Ces dernières affirment, par ailleurs, que «le groupe Linde Gas affiche, néanmoins, sa préférence pour un règlement à l’amiable à travers une notification de conciliation préalable à l’arbitrage.» C’est ce qui a été fait après l’intervention de Abdelmalek Sellal, alors Premier ministre. «Sellal est intervenu pour régler ce problème à l’amiable puisqu’il dirigeait à cette période le ministère des Ressources en eau et était partie prenante de ces projets», a expliqué la même source. Rappelons que l’Algérie dispose de onze stations de dessalement d’eau de mer, dont huit à l’Ouest, deux à Alger et une à l’Est (Skikda).


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