Fin des débats de la PLF 2018

le parlement acquis



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Les débats sur le projet de loi de Finances pour 2018 (PLF) ont pris fin aujourd’hui avec l’intervention des groupes parlementaires et la réponse du premier argentier du pays.   Comme il fallait s’y attendre, les chefs des groupes parlementaires de l’opposition n’ont pas tari de critiques sur le document et les arguments avancés par le gouvernement sur le bien-fondé des mesures prises pour sortir le pays de la crise. Les partis islamiques l’ont particulièrement été. Pour Lakhdar Ben Khellaf chef du groupe parlementaire de l’Alliance Nahda-Adala-Bina, le PLF remet en cause le principe même de l’état social consacré par la proclamation du 1er novembre 1954. En ce sens qu’il accentue l’érosion du pouvoir d’achat des citoyens qui a baissé de 40%. Cette alliance reproche au gouvernement d’avoir introduit beaucoup de taxes qui auront des répercussions sur la bourse des Algériens soulignant au passage que l’augmentation de 7,9% des transferts sociaux a pour objectif « l’achat de la paix sociale en prévision des présidentielles de 2019. » Benkhellaf a proposé que le gouvernement revoit la politique de recouvrement de l’impôt, la restitution des crédits accordés sans garanties qui sont de l’ordre de 8 000 milliards de dinars. Le même constat est dressé par le FFS, par la voix de Chafaâ Bouaiche qui de son coté, n’a pas été de main morte. Se prononçant au nom de son parti, le parlementaire a estimé ce projet de loi « traduit la faiblesse » du gouvernement » écartant d’emblée toute solution de sortie de crise pouvant découler de ce projet  et de poursuivre : « Il n’y a pas d’autre issue à la crise sans la construction d’un Etat de droit comme conséquence d’un consensus national. Un Etat national et démocratique. » Le FFS a bien sûr décidé de voter contre le PLF le 26 novembre prochain. Pour d’autres, les dispositions contenues dans ledit projet de loi sont salutaires. Elles sont saluées par notamment le FLN, le RND, le MPA, l’ANR et les indépendants  qui ont été unanimes quant au bien fondé de ces dispositions avec toutefois la précision qu’il faudra « appliquer correctement sur le terrain ».  Ils ont en revanche, mis en garde le gouvernement contre le retour à la politique de la rente pétrolière à la faveur de l’augmentation des prix de l’or noir. Ils pensent, qu’au contraire, il faut continuer dans la voie de la diversification de l’économie nationale en encouragent les investissements productifs. Les partis de la majorité à savoir FLN et RND n’ont pas raté l’occasion de tomber à bras raccourci sur leurs collègues de l’opposition qu’ils accusent de faire dans le défaitisme en semant le désespoir parmi la population. Enfin, dans sa réponse à l’issue des débats, le ministre des Finances a estimé que le projet de loi de Finances protégeait le pouvoir d’achat des citoyens. Il s’est engagé à revoir le calcul du prix de référence du pétrole dans l’élaboration des lois de Finances prochaines.


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