66 000 barils de moins en octobre



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Le document de l’OPEP, rendu public lundi, affirme que la production algérienne est passée de 1,050 million de barils par jour en septembre, à 1,012 million de barils par jour en octobre. Pour le deuxième mois consécutif, la production algérienne de pétrole brut a enregistré une baisse pour des raisons non encore connues. Dans son dernier rapport mensuel, rendu public lundi, l’OPEP indique, sur la base de sources secondaires, que la production de pétrole brut a augmenté en Angola, en Libye et en Arabie Saoudite, tandis qu’elle a accusé des baisses principalement en Irak, au Nigeria, au Venezuela, en Iran et en Algérie. Ainsi, le document de l’OPEP affirme que la production algérienne est passée de 1,050 million de barils par jour en septembre, à 1,012 million de barils par jour en octobre, soit 38 400 barils par jour en moins. Elle précise, cependant, que «selon les données officielles», la production a plus fortement diminué, enregistrant une baisse de 66 000 barils par jour, entre septembre et octobre. Le mois précédent, l’organisation avait également fait état d’une baisse légère de la production, de l’ordre de 8500 barils par jour, entre août et septembre. Il convient de rappeler, à ce propos, que l’Algérie s’est engagée, en vertu de l’accord liant les 14 pays membres de l’OPEP relatif à la réduction de la production de pétrole brut, à diminuer sa production de quelque 50 000 barils/jour, son quota étant fixé à 1,085 million de barils par jour. Le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, avait indiqué récemment que, globalement, la production d’hydrocarbures commercialisée a augmenté de 1,8%, au cours des sept premiers mois de 2017, pour atteindre 122 millions de tonnes équivalent pétrole (tep), précisant que «cette progression a été réalisée grâce à l’augmentation de la production de gaz naturel, qui a couvert la baisse des autres produits, dont le brut, et ce, en application de l’accord de l’OPEP». Il n’en demeure pas moins qu’en matière d’exportation, l’Algérie a tout de même augmenté le volume de produits destinés à certains clients à l’instar des Etats-Unis, dont elle est devenue, en octobre, le troisième fournisseur, après le Canada et la Russie, avec un volume supplémentaire de 34 000 b/j par rapport au mois précédent. Mais ces légères augmentations demeurent, néanmoins, insuffisantes pour la compagnie pétrolière Sonatrach qui voudrait reconquérir le marché international, après avoir régressé en termes de part de marché, en raison de la baisse de la production pétrolière ces deux dernières années. C’est pourquoi Sonatrach s’est tracé un programme d’investissement de plus de 50 milliards de dollars sur la période 2016-2021, afin de soutenir ses capacités de production et d’exportation et élargir la base de ses réserves pétrolières et gazières à travers le développement de nouveaux gisements. Selon le groupe pétrolier, plus de 1300 forages sont prévus d’être réalisés dans la période 2017-2021, avec pour objectif d’atteindre progressivement, d’ici 2021, un niveau de production supérieur à 230 millions de tep. Par ailleurs,Sonatrach a annoncé qu’elle prévoit d’augmenter ses capacités de production de pétrole brut de 14% d’ici 2019, par rapport à son niveau de 2016.


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