Lancement de la jeune chambre de commerce algérienne du Canada



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La deuxième génération des Algériens du Canada s’organise et mise sur  la coopération entre les deux pays.  Trois jeunes algériens du pays de la feuille d’érable ne dépassant pas la trentaine lancent ce jeudi à Montréal la Jeune chambre de commerce algérienne au Canada (JCCAC). « Nous avons trois axes stratégiques. Le premier est de rassembler les jeunes entrepreneurs de la communauté algérienne du Canada ou autres [les moins de 40 ans, NDLR]. Le deuxième est de les informer de tout ce qui est formation et autres services offerts aux entreprises établies ou en lancement.  Et en dernier lieu, et pas des moindres, de participer à des projets concrets », explique Amine Salah le président de la Jeune chambre de commerce. «Une chambre de commerce est un outil à l’image de ce qu’en feront ses membres », ajoute Amine Salah qui est analyste en stratégie et intelligence des affaires chez la compagnie CGI. Ce dernier a fondé la JCCAC avec deux autres jeunes algériens du Canada.  Ikram Mecheri qui assure la vice-présidence exécutive est une analyste risque chez Bombardier. Mehdi Houou, le directeur général est analyste financier chez la Caisse Desjardins. Économiquement le moment est bien choisi pour lancer cette initiative puisqu’au Québec et partout dans le monde il y a beaucoup d’incitatifs au lancement des start-ups que ce soit en subventions ou en accompagnement.  « Montréal se veut la ville des start-ups », ajoute Amine Salah.  Quid de membres ? « La chambre est ouverte à tous ceux et celles qui ont à cœur le développement économique. Qu’il soit salarié ou entrepreneur », répond-t-il. Il insiste sur les bénéfices que peuvent tirer les entreprises qui adhèrent à la JCCAC. « Notre partenariat avec Entrepreneuriat Québec [un organisme d’aide aux entreprises, NDLR] donnera un accès privilégié pour notre communauté, ici et en Algérie, à des formations destinées au monde de l’entreprise ».   Les liens avec l’Algérie se noueront à travers INICIA Networking  (un réseau de jeunes compétences locales et issues de la diaspora) ainsi que le Forum des chefs d’entreprises (FCE). Des discussions sont en cours avec Injaz El Djazair. «Nous sommes ouverts à travailler avec d’autres associations », rassure Amine Salah. «  On veut bâtir des ponts entre les gens d’affaires et entre l’Algérie et le Canada. Nous allons construire la partie du pont vers l’Algérie. L’autre partie du pont sera construite par les Algériens d’Algérie», ajoute-t-il. A noter que près de 150 000 Algériens vivent au Canada dont le tiers de la deuxième génération. Le volume des échanges entre l’Algérie et le Canada a été de 2,37 milliards en 2016. En 2016, l’Algérie était le premier partenaire commercial du Canada en Afrique, et le 32e partenaire commercial du Canada dans le monde.


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