Rebrab risque des poursuites judiciaires en Italie et le paiement de pénalités onéreuses



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Les dirigeants d’AFERPI, l’usine rachetée par le milliardaire Algérien Issad Rebrab, et le ministre du Développement Italien, Carlo CALENDA, se rencontreront lors d’un sommet qui aura lieu dans la seconde moitié du mois de novembre.

Le 14 Novembre dernier, le commissaire de l’usine en redressement judiciaire, Piero NARDI, a envoyé à l’entreprise contrôlée par le groupe algérien CEVITAL une lettre qui dénonce officiellement les accords signés le 30 juin 2017 par l’homme d’affaire algérien.

 Piero NARDI invoque une infraction flagrante caractérisée par le non-respect des promesses contractuelles signées et qui sont arrivées à échéance le 31/10/2017. Dans ce document, et selon des sources proches du dossier, le commissaire laisse, encore une fois, un droit de réponse permettant à CEVITAL de fournir plus de détails sur le protocole d’entente avec deux sociétés, le chinois SINOSTEEL et un acteur des Emirats Arabes Unis intéressé par le rachat de 50% des actions de l’usine, avec lesquels Mr REBRAB serait, selon nos informations, parvenu à un accord.

Suite à cela CEVITAL a demandé il y a quelques jours une ultime réunion pour clarifier leur nouvelle position. Le rendez-vous a été fixé : Saïd BENIKENE, le représentant de CEVITAL et le Ministre Italien ne pourront, toutefois, se réunir avant le 15 novembre, date de la convocation de l’assemblée des actionnaires d’AFERPI.

Le commissaire d’AFERPIMr NARDI est également attendu à cette réunion, l’administration détient 27,2% des actions en garantie selon le contrat liant CEVITAL à l’usine AFERPI. Il est probable que lors de cette réunion, le même scénario qu’au préalable se renouvelle, en effet, à la dernière réunion, il a été demandé aux membres de l’administration, représentant les travailleurs d’AFERPI, de démontrer réellement qu’ils avaient reçu toutes les assurances et garanties nécessaires à la poursuite de l’aventure avec la famille REBRAB.

 

Les assurances tardives de CEVITAL

Jeudi, l’usine AFERPI a informé les syndicats qu’en décembre, la production ferroviaire pourrait exceptionnellement redémarrer pour une durée maximale de trois semaines à compter du 6 ou du 7 décembre.

La direction de l’usine rassure également les instances syndicales sur les concessions portuaires octroyées à l’entreprise qui viennent d’être prolongées jusqu’au mois de Janvier 2018. Le gouvernement se doit d’évaluer les offres de nouveaux acheteurs concernant les actifs d’AFERPI, a déclaré une source syndicale.

 Rosario RAPPA, porte-parole du syndicat Fiom, a indiqué que ” Maintenant, nous devons accélérer le processus de relance et trouver une personne fiable qui puisse relancer la production à Piombino, en commençant par JSW et British Steel. “

Ainsi, comme nous l’annoncions dans nos colonnes il y a quelques semaines, les déboires de Rebrab en ITALIE continuent. L’industriel Algérien aura été, à ce jour, incapable d’assurer ses promesses et file tout droit vers une séparation brutale. Le DG de CEVITALBENIKENE Said, a confirmé que les pourparlers avec le JSW indien étaient dans l’impasse, mais il a en même temps rendu compte d’une nouvelle négociation avec d’autres partenaires.  

 

“Le temps est expiré”, a déclaré BENRIVOGLI, “CEVITAL a confirmé son manque de fiabilité, il est nécessaire de changer de cap et de cibler des sujets industriels crédibles.” Le leader de l’autre syndicat UilmRocco PALOMBELLA, a quant à lui déclaré “il est clair que CEVITAL a du mal à présenter des garanties solides’’.

 

On se dirigerait vers le paiement d’une pénalité de 3 millions d’euros et l’ouverture formelle d’une procédure judiciaire. Le commissaire extraordinaire de l’ex-LucchiniPiero NARDI, a confirmé les sanctions prévues par les accords contractuels à savoir, un montant de 500 000 euros pour chaque mois sans production des usines de Piombino, avec un maximum de 3 millions d’Euros.

 Selon les termes de l’avenant signé entre CEVITAL et le gouvernement italien le 30 Juin dernier, le groupe algérien pourrait être déclaré en défaut de paiement  s’il n’est pas en mesure de donner une assurance réelle à la relance du projet.

 

En 2016, la société a vu sa production diminuer de 27% par rapport au budget prévu. Au premier trimestre, les pertes ont avoisiné 4,5 millions d’euros. Et cette tendance catastrophique s’est poursuivie au cours de l’année 2017, l’activité des trois usines de Piombino a continué à décroître.

 Nous reviendrons encore plus en détail sur la suite de cette affaire.

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