Recherche scientifique

Les projets devront servir le développement économique



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Le directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, le professeur Hafid Aourag, a procédé hier, au siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à la signature de plusieurs conventions portant sur le financement des projets de recherche au profit de deux catégories : celle des chercheurs permanents et celle des étudiants en formation doctorale.

Aourag, en présence du secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M'hamed-Mohamed Salah Eddine Seddiki , a tenu à préciser que ce financement est destiné aux projets de rechercheà impact socio-économique.

En ce qui concerne la catégorie des chercheurs permanents, pas moins de 25 projets ont été retenus et qui bénéficient d'une enveloppe financière de 50 millions de DA « estimée par des experts », a expliqué M. Aourag. Quant aux doctorants, s'agissant d'une nouvelle approche, ils bénéficieront du financement de manière directe et doivent dépendre d'un laboratoire de recherche.

Devant un parterre de directeurs de laboratoire de recherche et de chefs de projet, l'orateur a relevé que la procédure de financement se fera sur trois ans, soit en trois étapes, et ce après une évaluation de chaque étape entreprise par un tuteur désigné au niveau de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique (DGRSDT).

Les chefs de projet sont tenus également de rendre compte à la direction concernée de leurs travaux tous les six mois, afin d'examiner l'avancement de la cherche et de s'assurer de l'utilité de continuer le financement.

« Le ministère de l'Enseignement supérieur, à travers cette démarche, voudra rendre la recherche scientifique utile et au service de la sphère économique nationale », a-t-on souligné.

« L'objectif f est de produire des compétences dans tous les secteurs socioéconomiques et d'atteindre l'excellence de l'université algérienne.

Ceci mènera à augmenter sa visibilité académique sur l'économie nationale », a souligné le professeur. Evoquant la question du classement des universités algériennes à l'échelle internationale, le DG de la recherche scientifique a indiqué que cela se mesure par la publication internationale.

« L'Algérie, qui maintient toujours cet indicateur, opte pour le classement du laboratoire espagnol SCIMAGO (classement global toutes disciplines confondues), qu'elle estime plus fiable en raison des indicateurs adoptés, tels le nombre de publications et le nombre de citations ».

Tout en espérant le hisser à un niveau supérieur, le professeur Aourag a qualifié le classement de l'Algérie de « bon », étant à la 52e place à l'échelle internationale en 2016 avec 6 544 publications.

Concernant les 25 projets de recherches qui ont bénéficié d'un financement du fonds de la DGRSDT, ils sont déjà soumis par différents établissements universitaires. En premier lieu l'université de Tlemcen avec 10 projets, suivie de l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene de Bab-Ezzouar, d'Oran 2 et d'autres établissements.

Il est à signaler qu'une série de contrats avec les porteurs de projets de recherche ont été signés lors d'une cérémonie symbolique organisée la semaine dernière au Centre des technologies industrielles à Chéraga (wilaya d'Alger).


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