Vidéo. Blue Whale Challenge/ Le jeu qui incite les enfants au suicide



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Le Blue Whale Chalenge est un jeu de défi qui peut pousser au suicide. Il vient de faire son entrée en Algérie. L’application, téléchargeable sur smartphone ou consultable sur Facebook, a déjà fait sa première victime en Algérie la semaine dernière. En l’absence de la culture du contrôle parentale sur Internet, le pire est à craindre.

Le «jeu», né sur un réseau social russe, consiste à soumettre des adolescents, dont l’âge oscille entre 10 et 16 ans, à cinquante défis, le dernier devant se solder par un suicide. Les enfants qui s’inscrivent pour y participer sont endoctrinés, fragilisés et carrément assujettis par des administrateurs qui les menacent d’attenter à leur vie et à celle des membres de leurs familles s’ils tentent de quitter l’«aventure».

La mort d’un enfant de 11 ans à Sétif, la semaine dernière, prouve l’existence d’une communauté algérienne sur le réseau social russe VKontakte, créé par Philippe Boudeïkine, un jeune russe qui a été arrêté en novembre 2016, pour incitation au suicide.

La menace est donc réelle d’autant plus que la majorité des adolescents algériens ont un accès libre aux réseaux sociaux. Parfois, c’est leurs propres parents qui leur créent de faux profils pour y accéder, les exposant à de tels dangers.

Ce qu’il faut noter avec insistance, c’est que les administrateurs de ce «jeu» finissent par avoir une emprise totale sur leurs sujets. Après avoir validé leur accession au réseau, ils leur demandent une preuve de leur dévouement. Il ne s’agit pas de jeter son ami(e) dans une piscine ou autre bizutage de ce genre, mais de se tatouer sur le bras, une baleine avec un objet contondant. Le bras ensanglanté doit ensuite être pris en photo puis envoyé en message à l’administrateur.

Après s’être assurés du total dévouement de l’enfant, les administrateurs le soumettent à une pression psychologique insoutenable. Dans un premier temps on le met au défi de se réveiller très tôt le matin pour écouter de la musique déprimante. Ensuite les morceaux de musique sont accompagnés de séquences vidéo mettant en scène des pendaisons, des cadavres gisants par terre, des défenestrations et autres.

Vient après, l’étape de l’apprivoisement de la mort. Les «challengers» sont sommés de faire des essais de pendaison, de regarder le vide au-dessus d’un pont ou encore du toit d’un immeuble. Ils sont aussi appelés à se mutiler avec des couteaux ou encore s’infliger des brûlures. Après avoir fait tout ça, le «challenger» est recruté et sommé de ne plus adresser la parole à personne. La seule personne avec laquelle il communique, c’est son référant l’(administrateur). Au cinquantième jour, il doit se suicider !

Il a fallu cinq longues années à Philippe Boudeïkine pour concevoir ce jeu dangereux. Il faut dire qu’il a pensé à tout. Les «challengers» recrutés sont inévitablement pris au piège. Après les avoir soumis au lavage de cerveau, ces derniers se croient surveillés et même traqués. Et ils ont raison. Ces derniers ne peuvent abandonner le «jeu». S’ils songent à le faire, les administrateurs menacent d’intenter à leur vie et celle de leurs proches. Des équipes d’«adolescents tueurs» sont recrutées sur le même réseau pour le faire.

Il faut savoir qu’en réalité il ne s’agit pas d’un jeu. Interrogé sur la raison qui l’a poussée à inventer une telle «horreur», Philippe Boudeïkine a affirmé qu’«il a été conçu pour nettoyer la société de psychopathes potentiels qui se donnent une joie de se suicider. Et que la société se trouvera guérie quand ils ne seront plus là». Jusqu’à présent, une centaine de mineurs se sont suicidés en France et en Grande-Bretagne. Un chiffre qui est appelé à se démultiplier avec la transformation de ce «jeu de challenge suicidaire» en tendance planétaire.

Comment prémunir ses enfants de ces «jeux» dangereux qui pullulent sur Internet ? Les spécialistes sont unanimes : la mission incombe en premier lieu aux parents. L’intervention du père du petit enfant qui s’est donné la mort par pendaison à Sétif en dit long sur le sujet. En racontant l’histoire tragique du suicide de son fils, ce dernier a affirmé avoir remarqué que son fils était devenu «addict d’un jeu sur smartphone». Il a même révélé que son petit avait déjà tenté de se suicider récemment.

M.M.


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