L’Algérie mise sur l’exploitation du thon rouge



...

Jusque là, le quota de pêche de thon rouge de l’Algérie évalué pour cette année à 1 046 tonnes rapporte entre 15 et 20 millions d’euros.    Pour l’année prochaine, le quota sera relevé à  1.306 tonnes ce qui améliorerait les recettes d’exportation de ce produit de la mer vers notamment les pays asiatiques au bénéfice des investisseurs pour qui,  l’Algérie va utiliser les 17 thoniers composant sa flotte avec la ferme décision de pêcher la totalité du quota qui lui est attribué. Il faut dire qu’en prévision de la prochaine saison de pêche de thon qui sera lancée en mai 2018, l’Algérie a entamé, lors de la réunion de l’organisation mondiale CICTA, des négociations « laborieuses », selon le DG de la pêche au ministère pour augmenter son quota de pêche et ce, au regard de l’importance de cette richesse halieutique très prisée pour son rendement économique.  Alors que les augmentations ont été refusées à certains pays, la délégation algérienne a réussi à faire accepter la sienne bénéficiant de ce fait d’une augmentation graduelle depuis 2014 quand sa part était d’à peine de 243 tonnes pour passer les années suivantes à 370 tonnes et 460 tonnes en 2016, soit environ 2% du total admissible de captures, explique le même responsable à l’APS.   Le ministère de la pêche ne comptant pas s’arrêter en si bon chemin, prévoit d’investir localement dans l’engraissement du thon, ce qui augmentera sa valeur marchande. Il a été proposé à ce sujet à la CICTA la création de trois fermes d’engraissement. Il fait dire que l’investissement dans ce secteur intéresse grandement les opérateurs algériens dont deux candidats remplissant toutes les conditions requises, ont été sélectionnés par la commission ministérielle chargée du dossier et ce, sur une dizaine de demandes. 


Lire la suite sur L'EcoNews.