«Nous sommes et voulons continuer à être en Libye»



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S’exprimant en marge d’une visite de travail à Hassi Messaoud, Abdelmoumen Ould Kaddour a affirmé que Sonatrach n’a pas quitté la Libye. Le président-directeur général de la compagnie nationale des hydrocarbures a souligné que contrairement à certains dires, «Sonatrach n’a pas quitté la Libye, malgré les circonstances sécuritaires que connaît ce pays voisin. Nous avons toujours un appareil de forage sur place et nous voulons continuer à être en Libye». Après une rupture due aux troubles qui avaient éclaté en Libye, Sonatrach, à travers sa filiale Sipex, avait pour rappel repris ses activités dans ce pays dès juillet 2012, notamment dans le domaine de l’exploration dans la région de Zentane, non loin de la frontière algérienne, ainsi qu’à Ghadamès. Le PDG de la compagnie libyenne NOC Moustafa Sanalla avait toutefois, depuis Washington et au début du mois en cours, exprimé le souhait de voir revenir la compagnie Sonatrach dans son pays. «Nous comptons sur le retour du groupe pétrolier algérien Sonatrach en Libye avec l’amélioration de la situation sécuritaire», a-t-il déclaré lors d’un forum économique dans la capitale américaine. Il a, par ailleurs, évoqué des discussions en cours avec le partenaire algérien pour revoir les conditions d’exploitation des gisements frontaliers d’Alrar. Ould Kaddour a souligné, mardi à Hassi Messaoud, que le groupe Sonatrach, rapporte l’APS, dispose d’un portefeuille de plus d’une centaine de filiales exerçant à l’échelle nationale ainsi que dans différents pays, dont la Libye, et s’engage à développer ses relations de partenariat comme dans le cas de l’Organisation Ourhoud. Ce dernier est, pour rappel, un projet de développement du champ d’Ourhoud confié en juillet 1997 à l’association de différents partenaires étrangers de Sonatrach, à savoir Anadarko, Cepsa et Pertamina. La capacité de production de ce champ a atteint un milliard de barils de 2002 à ce jour, pour une superficie de 254,54 km2 au niveau du bassin de Berkine, à 320 km au sud-est de Hassi Messaoud. «Ce projet est extrêmement important et démontre le type de relation que l’on peut avoir avec un partenaire», commente-t-il en notant que «la relation entre les partenaires est essentielle pour nous». Le PDG de Sonatrach estime que chacun des partenaires «a un savoir-faire et si on peut marier les deux savoir-faire, le nôtre et celui du partenaire, nous pouvons aller de l’avant. Raison pour laquelle nous sommes en train de revoir la loi sur les hydrocarbures qui permettra d’attirer plus d’investisseurs». Concernant la stratégie de développement de la compagnie nationale, Abdelmoumen Ould Kaddour a souligné qu’elle est en chantier. «Nous travaillons actuellement sur la stratégie, et d’ici le début de l’année prochaine, nous aurons une vision globale, notamment sur les prévisions de l’entreprise et ses objectifs.»  


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