Les prix du pétrole en légère hausse



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Les prix du pétrole se maintenaient en hausse hier, en cours d’échanges européens, au lendemain d’un accord des pays de l’Opep et de leurs partenaires, dont la Russie, pour prolonger leurs quotas de production. Le brent s’affichait ainsi au-dessus de 64 dollars sur le marché de Londres, place de cotation du pétrole algérien. Le marché a dans un premier temps réagi avec modération à cette annonce mais saluait, en cours de journée, un peu plus vigoureusement cet accord, en particulier car le Nigeria et la Libye ont aussi accepté de limiter leur production, selon les analystes. Les deux producteurs africains, régulièrement ébranlés par des conflits internes, étaient jusqu’ici exemptés de tout quota. Le marché réagissait, hier, de façon plus soutenue, au fil des heures, après la décision des ministres de l’OPEP et de ceux de ses dix partenaires, jeudi, de prolonger leurs quotas de production de pétrole jusqu’à fin 2018, pour stabiliser le redressement des prix. En plus de l’adhésion de la Russie, l’inclusion des deux pays africains semble donner confiance au marché, du fait qu’il n’y aura pas de hausse de production surprise de la part de producteurs exemptés, estiment certains experts du marché. Ceux-ci expliquent que les investisseurs avaient quelques raisons d’être confiants dans les promesses de l’OPEP et de ses partenaires, malgré le fait que, dans une concession à la Russie, un passage en revue de l’accord soit prévu en juin prochain. «On pourrait dire que l’engagement ne vaut que jusqu’en juin et qu’alors seulement, si besoin, il pourrait être prolongé jusqu’à la fin 2018. Mais quelle que soit la façon dont vous le présentez, ils ont clairement fait comprendre aux marchés qu’ils continueraient de réduire leur production si besoin», souligne un analyste. Reste que les Etats-Unis, non liés par l’accord, devraient continuer de profiter du redressement des cours, avec des prix plus favorables aux producteurs de pétrole de schiste. Le risque, préviennent plusieurs analystes, c’est que la production américaine déferle sur le marché et constitue un facteur de baisse pour les cours de l’or noir dans les mois à venir.


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