Macron evoque la question des harkis

« Il faut un geste fort de l'Algérie »



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Le président français Emmanuel Macron, en visite d'amitié et de travail en Algérie, n'a pas évoqué « publiquement » les crimes de la colonisation française….

Le président francais n'a pas voulu prononcer le mot de repentance mais en ravanche, il est revenu sur sa déclaration faite en Algérie lors de son déplacement dans le cadre de la campagne présidentielle pour dire que cette déclaration où il condamné les crimes coloniaux « a été mal percue » du côté de l'Héxagone : « J'ai dit une chose très forte. Il faut aussi reconnaître toutes lés mémoires et ce qui é été fait des deux côtés.

Il s'est aussi dit prêt à restituer les crânes de résistants algériens tués dans les années 1850 qui sont conservés au Musée de l'Homme à Paris : « Je souhaite qu'on ravive la relation avec le travail mémorial entre nos deux pays, que la restitution des crânes soit décidée, je la déciderai, je suis prêt. Un travail législatif doit etre fait. Je vais ravivier le comité pour qu'il entame un vrai travail de recherches.

Des crimes odieux mystérieux non élucidés montrent de part et d'autres les périodes de souffrance. J'attends aussi des gestes forst de la part de l'Algérie concernant les enfants de harkis ou des harkis qui aiment leur pays et qui veulent revenir. Je ne dis pas que la solution est facile ». Sur le plan de la lutte anti terroriste le président francais attend aussi beaucoup de l'Algérie.

D'abord au niveau du Sahel , il veut que le travail en commun s'intensifient entre les deux pays : « Au Sahel la derniere réunion du G5 qui regroupe les pays de la région j'ai insisté sur l'intensification des efforts.

Nous avons déjà sur palce 4000 soldats présents sur place dans le cadre de l'opération Barkhane. Avec l'Algérie je veux que le domaine du renseignement soit élévé au plus haut niveau.

En Lybie, l'Algérie joue un rôle stabilisateur. Le président français qui s'est autorisé une petite promenade à Alger à la rue Larbi Ben M'hidi ou il a accompli un bain de foule a échangé avec des jeunes massés sur les trottoirs, tout en se dirigeant pour une courte au Milk Bar et ensuite à la librairie du Tiers- Monde.

A une question d'un passant sur la question mémorielle il a répondu : « Je ne suis pas quelqu'un d'incohérent, c'est la même personne qui vous parle » a répondu le chef de l'Etat français à un citoyen qui l'a interpellé sur le dossier de la mémoire, lui demandant si Macron le candidat était le même que Macron le président : « On a une histoire particulière, il ne faut pas qu'il y ait de tabou. Moi je veux que la jeunesse algérienne prospère avec l'aide de la France. Nous avançons de génération en génération.

Je suis là pour ouvrir une nouvelle page, une page d'avenir la nouvelle génération algérienne, qui doit regarder différemment la France, qui doit regarder différemment les promesses de son pays. C'est pour moi très fort », a ajouté le président Macron aux médias en marge de son bain de foule.

Lors de cette courte visite pour un président français faut-il le rappeler, Macron n'a soulevé aucun dossier relatif à l'investissement ou à l'économie.

Mais il a esquissé les grandes lignes de seront les relatons futures : « L'Algérie est un partenaire économique majeur pour notre pays. La France est le premier investisseur étranger en Algérie en dehors du secteur des hydrocarbures.

Cela représente un stock d'investissements français de 2,3 milliards d'euros. Ce stock a augmenté de plus de 4% par rapport à 2015. Nos investissements sont très diversifiés, notamment dans le secteur bancaire et dans l'industrie manufacturière, avec en premier lieu l'industrie automobile, puis l'agroalimentaire et l'industrie chimique.

Tous ces dossiers seront examinés aujourd'hui à Paris, dans le cadre des travaux du Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN), que coprésidera Ouyahia avec son homologue français Edouard Phillipe.

Arrivé hier martin à Alger le président français, Emmanuel Macron, a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari Boumediene par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, qui était accompagné du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, du général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.

Le président français, Emmanuel Macron s'est recueilli au sanctuaire du Martyr, à la mémoire des chouhadas de la glorieuse guerre de libération nationale


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