L’Algérie de nouveau sous pression



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Le président français s’est entretenu, lors de sa visite à Alger, avec le vice-ministre de la Défense  Gaïd Salah au sujet de la situation sécuritaire au Sahel. Le président Macron voudrait voir l’Algérie contribuer au financement de la force interafricaine. C’est la rencontre la plus marquante de la visite éclair du président Macron à Alger. A la surprise générale et alors que le rendez-vous a été programmé dans le plus grand secret, le président français s’est entretenu avec le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major de l’ANP, le général-major Gaïd Salah, à la résidence présidentielle de Zéralda. Au menu des discussions : la situation sécuritaire dans la région du Sahel. En effet, depuis le parrainage par la France de la force interafricaine dite du G5, composée de 5000 soldats mauritaniens, maliens, burkinabés, nigériens et tchadien, l’Algérie a choisi de ne pas s’impliquer dans l’initiative française en s’appuyant sur la sacro-sainte doctrine du refus de toute intervention militaire en dehors de ses frontières. Car l’Algérie continue de voir d’un mauvais œil la présence des soldats français à sa frontière avec le Mali, alors que le pays est déjà cerné : à l’ouest par le Maroc, à l’est par une Tunisie qui ressemble à l’Algérie des années 1990 et une Libye chaotique. Dans ces conditions, quelle peut être la demande française ? S’il est peu probable que l’Algérie revienne sur sa décision de ne pas prendre part militairement à la force interafricaine, elle peut par contre mettre la main à la poche et contribuer financièrement. D’autant que cette demande intervient en pleine lutte de pouvoir au plus haut sommet de l’Etat, à l’approche de la présidentielle de 2019, et qu’un 5e mandat du président Bouteflika est de plus en plus envisagé. La force interafricaine revient très cher à la France, on parle de plus de 420 millions de dollars, qui avait souhaité dans un premier temps obtenir la bénédiction du Conseil de sécurité et par ricochet le financement des Nations unies. Mais c’était compter avec l’intransigeance de l’administration Trump, qui s’y est opposée catégoriquement, en n’acceptant qu’une seule résolution et donc aucune contribution des Nations unies. Un financement qui a rapidement causé un problème de fonctionnement de la force militaire, alors qu’elle est censée représenter un rempart contre le djihadisme dans la région. «Mission quasi impossible», prédisent certains spécialistes. En effet, il ne suffit pas de déployer plus d’hommes avec plus de moyens militaires pour dissuader les futurs candidats au djihad, car le problème est beaucoup plus complexe.             


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