Son départ de l’EN, la situation actuelle des Verts ainsi que son probable retour à la tête de la barre technique de la sélection nationale… les vérités de Halilhodzic



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On dit d’ailleurs spécialistes de foot, mais ils ne sont spécialistes de rien du tout...

 

Dans un long entretien accordé au site, Goal, l’ancien sélectionneur national, Vahid Halilhodzic est revenu sur son passage à la tête de la barre technique des Verts. Extraits…

«J’avais pris la décision de partir, avant même la Coupe du monde 2014»

«J’avais pris la décision de partir, avant même la Coupe du monde 2014. Parce que je n’étais pas content du comportement des dirigeants. Le peuple algérien, les responsables de la fédération et même des politiciens ont tout fait ensuite pour me garder, mais ma décision était déjà prise. À un moment donné, on avait construit une belle équipe pour préparer l'avenir. Malheureusement, ils n’ont pas su gérer l’après Coupe du monde. Cette sélection avait montré des qualités de jeu exceptionnelles, au point où on parlait du jeu à l’algérienne. Elle était efficace et c’était même devenu l’équipe africaine ayant marqué le plus de buts lors d’un match du Mondial (quatre contre la Corée du Sud, ndlr). Aujourd’hui, malheureusement, cette équipe est presque inexistante. Ils ont détruit tout ce qu’on avait fait pendant plusieurs années.»

 «Aujourd’hui, cette sélection est inexistante et c’est bien dommage»

«Je n’aime pas trop parler de ça (L’équipe algérienne n’a plus vraiment de fond de jeu, ni de ligne directrice malgré beaucoup de talents individuels). Je n’aime pas critiquer. C’est facile de le faire. Vous savez, quand je suis arrivé là-bas, beaucoup de gens ont critiqué aussi. Les journalistes, les spécialistes…On dit d’ailleurs spécialistes de foot, mais ils ne sont spécialistes de rien du tout. Et mon problème ce n’était pas tant les critiques sur le jeu, que ces déclarations qui n’étaient basées sur aucune vérité. On ne peut pas bâtir une grande équipe nationale en quelques mois seulement. C’est un travail de longue haleine. Même de plusieurs années. Malheureusement, cette sélection avait un grand potentiel, elle était devenue la meilleure équipe d’Afrique. Il y avait un bon groupe, avec des caractères particuliers, mais il y avait énormément de talent. Et aujourd’hui, cette sélection est inexistante et c’est bien dommage.»

«En football, tout est possible»

«Pour le moment, je suis totalement concentré sur la préparation de cette Coupe du monde en Russie avec le Japon. J’ai bien aimé faire cette aventure humaine et sportive avec l’Algérie, de même que celle avec le Japon. Après, on verra. J’ai déjà eu pas mal de contacts avec plusieurs équipes. Qu’est-ce que je vais faire ? Je ne veux ni me précipiter, ni penser à ça. On verra. En football, tout est possible. Tout peut changer. Comme je l’ai dit, dans mes choix, je n’ai pas toujours été judicieux et je n’ai pas fait que des bons. Mais il faut assumer cela. Dans mon parcours d’entraineur, ce qui m’a le plus plu c’est que partout où je suis passé, le peuple et la rue m’ont accepté. Ils m’ont adoré partout, que ça soit en Afrique ou en Europe. À Lille, au PSG, en Algérie… Partout, j’ai laissé une bonne image. Et ça, c’est ma plus grande satisfaction et ma plus grande récompense.»


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