Signée le 23 décembre dernier soit depuis 24 jours, la charte portant partenariat public-privé devient dans les faits nulle et non avenue eu égard à l’instruction de la présidence de la république demandant au gouvernement de n’engager aucune privatisation « sans son aval ». Confirmée hier par le ministre de l’industrie, la décision est venue mettre fin à une démarche initiée par le gouvernement devant permettre au privé de prendre des actions dans des entreprises publiques. Une privatisation conçue à travers des prises de participations dans le capital des entreprises relevant du patrimoine publique à 34% au maximum mais qui dés, son lancement via, la signature de la charte y afférente, la polémique a enflé, faisant même réagir le FLN qui a eu recours à une tripartite parallèle pour exprimer sa façon de voir les choses. En fin de compte c’est la présidence qui a tranché pour signifier au premier ministre une fin de non recevoir et que toute opération de privatisation devra bénéficier de l’accord du président de la république. Le partenariat public-privé tel que préconisé par le gouvernement devait permettre l’implication du privé national dans la réalisation des projets d'infrastructures publiques au profit des entreprises publiques moyennant une prise de participation dans le capital dans l’objectif de permettre le redémarrage des entreprises publiques dont les trésoreries sont souffrantes. Une démarche qui occupe au demeurant un bon chapitre du plan d’action d’Ahmed Ouyahia.