Ahmed Ouyahia sous pression



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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est désormais sous pression. Il est clairement sommé de se limiter à l’exercice strict de sa mission de coordinateur du gouvernement et de refouler ses ambitions politiques, au risque d’être renvoyé. C’est du moins ce que l’on peut déduire des événements qui se sont précipités, ces derniers jours, au sommet du pouvoir. Il aura passé des moments difficiles, depuis jeudi dernier. En effet, après de folles rumeurs sur «l’imminence de son limogeage» qui couraient depuis le mois de décembre, l’homme est certainement très ébranlé par la polémique suscitée par l’instruction de la Présidence concernant l’ouverture du capital des entreprises publiques, reçue jeudi dernier. Une instruction qui a été comprise, dans un premier temps, comme un signe de divorce consommé avec le chef de l’Etat. Les premières lectures faites par les différents analystes abondaient dans ce sens. Et cela jusqu’à la diffusion de la dépêche de l’APS qui, en reprenant une source autorisée de la Présidence, a clarifié le contenu de ladite instruction qui ne met finalement pas fin à l’application de la charte du partenariat public-privé (PPP). Selon la même source, la décision de la Présidence intervient «pour éviter toute polémique sur le bradage des entreprises» en «rappelant que seul le chef de l’Etat est habilité à avaliser ou à rejeter un projet de privatisation ou d’ouverture de capital d’une entreprise publique». La précision est de taille. Elle permet, d’abord, de lever l’équivoque sur le sort de la charte du partenariat public-privé qui ne sera finalement pas enterrée, comme l’a laissé entendre le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès. Ce faisant, le Premier ministre, est rassuré sur son avenir. Ahmed Ouyahia restera à la tête du gouvernement et poursuivra sa mission. Comme preuve de cette remise sur les rails, il vient d’être chargé de représenter le chef de l’Etat au sommet de l’Union africaine (UA), qui se tiendra à la fin du mois en cours à Addis-Abeba (Ethiopie). Message reçu ? Mais le Premier ministre semble avoir parfaitement reçu le message qui lui a été adressé. Il le confirme aussitôt. Devant prendre part à la conférence sur «la transition énergétique», organisée hier par le FCE et Sonatrach, il a renoncé à la dernière minute. Pourtant, selon les invitations envoyées à la presse, sa présence était mentionnée. Ahmed Ouyahia devait même, selon le FCE, «prononcer le discours d’ouverture». «Il s’est excusé à la dernière minute et a été représenté par le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, en compagnie de plusieurs ministres, dont Abderrahmane Raouia, ministre des Finances, Youcef Yousfi, ministre de l’Industrie, Fatma-Zohra Zerouati, ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables», avait justifié le FCE, dont le président affirme que cette absence «n’a aucun rapport avec l’instruction présidentielle». En tout cas, les pressions sur Ahmed Ouyahia durent depuis plusieurs semaines. Chargé par on ne sait quelle autorité occulte, le secrétaire général du FLN ne cesse de renforcer son marquage sur lui et d’entraver l’action du gouvernement. C’est lui qui est, faut-il le souligner, le premier à jeter la suspicion sur la charte du partenariat public-privé pour des raisons très peu claires…  


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