Léger recul des cours et rééquilibrage du marché



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Le dernier rapport de l'Agence internationale de l'Energie a refroidi quelque peu les envolées des cours du brut. Avec ses prévisions mensuelles, l'AIE a estimé que la production américaine va connaitre un bond qui pourrait être historique. Selon son rapport, cette production va augmenter de 1,35 million de baril par jour en 2018.
Il s'agirait d'un pic sans précédent et d'un record qui va dépasser ainsi la production de l'Arabie saoudite et rivaliser avec celle de la Russie, si ces deux pays poursuivent encore leur limitation de l‘extraction du brut.
Ces prévisions ont fait nourrir des inquiétudes chez certains investisseurs, qui ont rapidement anticipé sur un éventuel rebond de cette production américaine. Cette dernière qui éprouve des difficultés depuis quelques mois à maintenir un niveau appréciable, semble vouloir se libérer des pressions économiques, technologiques et financières.
Vendredi en fin d'après midi, le baril du Brent de la mer du Nord reculait de plus de 70 cents, atteignant les 68,45 dollars le baril. Bien que ce cours reste appréciable et satisfaisant pour les grands producteurs qui veulent stabiliser le marché mondial, certains experts demeurent dans l'expectative. Ils craignent surtout une stagnation de la demande mondiale, couplée à ce bond de la production américaine, qui mettrait à nu les efforts de l'OPEP et ses partenaires à éponger le surplus et les sur stockages de brut.
Mais, il faut signaler en parallèle, que ces prévisions de l'AIE contraste avec les rapports du Département US de l'Energie qui a fait état d'une neuvième semaine de baisse consécutive des réserves de brut.
Cela est étonnant en cette saison de froid glacial et de grande consommation, mais pour les experts, il est peu probable que cette baisse continue encore.
Rappelons que le précédent record de production américaine date de novembre 1970, trois ans avant le premier choc pétrolier. L'an dernier, les Etats unis étaient au coude à coude avec celle des Saoudien et des Russes.
Les industriels américains, n'étant pas signataires de l'accord de Genève sur la limitation de la production, ont relancé les forages et redonné des couleurs aux investisseurs qui faisaient grise mine depuis la chute des prix il y a trois ans. Ils profitent de la situation actuelle, d'autant qu'ils ont réussi à mettre le paquet sur des innovations techniques en réduisant les coûts des forages et des raffinages depuis quelques temps.


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