La Russie un marché prometteur pour les produits agricoles algériens



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L'Algérie et la Russie, deux grande nations, l'une au niveau mondial et l'autre au niveau régional et continentale, sont-elles appelées à renforcer d'avantage leurs coopération. Certains pensent que les deux pays sont condamné à le faire pour des réalisons stratégiques.
Si dans les domaines militaire, énergétique, minier ou encore celui en rapport avec le nucléaire civil, il est de toute évidence admis que les deux pays ont plusieurs dizaines d'années de coopération, celui prometteur de l'agriculture peut à l'avenir offrir de véritable perspectives aux professionnel du secteur algérien. Pour le nucléaire civil, le Premier ministre russe, Dmitri Medvedev, avait déclaré lors de sa récente visite à Alger au mois d'octobre 2017, que son pays était prêt à offrir sa technologie et ses solutions techniques à l'Algérie dans le cas où cette dernière envisagerait de créer une industrie nucléaire nationale.
Pour lui, « l'Algérie est un partenaire fiable qui joue un rôle important en Afrique du Nord. Elle est l'un des États-clés de cette région stratégique ».
Selon l'agence Sputnik a publié une tribune dans laquelle le rédacteur semblait des plus optimistes. Le marché russe peut constituer une véritables débouchée aux produits de terre algériens. Qualifiant de stratégique la coopération algéro-russe, l'auteur reconnait que le secteur de l'agriculture est loin d'atteindre « son apogée » dans le plus grand pays d'Afrique puisque, écrit-il, si « l'Algérie décidait de booster ledit domaine pour une plus grande part destinée à l'export, il n'y a pas de doute que le vaste marché russe lui sera grand ouvert ».
Bien que l'éventualité d'une telle perspective n'engage que son auteur, il n'en demeure pas moins que ce point de vue semble plutôt très répondu dans le pays des Tsars, où la population avoisinerait selon le dernier recensement effectué en 2016, près de 147 millions d'habitants.
Dans son récit, l'auteur rappelle les prises de positions immuables « respectables » d'Alger dans plusieurs questions politiques. L'auteur rappelle ainsi qu'en matière d'indépendance, l'Algérie, qui s'est débarrassée, au prix de millions de sacrifiés du colonialisme français, a toujours respecté celle des autres nations. Les exemples de la Libye ou encore de la Syrie ont été cité s pour édifier la position stable du pouvoir algérien lequel refuse malgré certaines pressions externes de s'ingérer dans les affaires des autres qualifiant les crises qui secouent les pays de la sphère arabe pays de crise internes dont le règlement incombe aux peuples.
Il rappellera aussi les difficultés par lesquelles est passé la nation algérienne durant la décennie noire durant laquelle le peuple algérien a eu le mérite de s'en sortir tout seul des affres du terrorisme islamiste.
L'écrit fait aussi un lien avec ce qui s'est passé dans le pays d'empire soviétique pays avec l'effondrement au début des années 1990 de l'ex URSS et la paupérisation des peuples de la région et qui aujourd'hui a été surmonté grâce à la politique prévisionniste adopté par le pouvoir de Moscou.
Le rédacteur de l'article qualifie aussi le domaine de coopération militaire comme domaine clé de la coopération algéro-russe. L'Algérie s'est, croit savoir le rédacteur, dotée d'un arsenal militaire qui désormais la classe sur le podium des puissances militaires en Afrique derrière l'Egypte.
Cette force « permet aujourd'hui au pays non seulement de parer aux menaces terroristes qui existent dans la région nord-africaine, mais aussi d'être une force capable de résister efficacement à toute visée néocoloniale de certains », ajoutant que « Une chose est aujourd'hui pratiquement évidente : le scénario libyen n'aura pas lieu en terre algérienne. Et même si certains s'aviseraient à tenter de le réaliser, ils feront face à une Algérie qui peut amplement compter sur ses propres moyens en vue de défendre sa souveraineté », écrit-il en substance. Avant de clore que « le partenariat stratégique russo-algérien a de beaux jours devant lui ».


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