Schneider Electric mise sur la formation



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Schneider Electric Algérie se tient prêt au lancement de l’ambitieux programme de développement des énergies renouvelables, tracé par les pouvoirs publics, et se dit en mesure de participer à sa réussite à travers la fourniture des équipements nécessaires et la formation des techniciens spécialisés dans ce domaine. C’est qu’a indiqué, hier à Alger, le PDG de l’entreprise, Akli Brihi, en marge de la tenue du 1er Salon de l’Electricité et des Energies renouvelable à la Safex d’Alger. M. Brihi a annoncé, à cette occasion, l’entrée en production, cette année, de deux unités de production d’une large gamme d’équipements électriques, notamment des disjoncteurs pour transformateurs de moyenne et basse tension. La première usine sera opérationnelle au printemps prochain et la seconde, en partenariat avec deux entreprises publiques, le sera vers la fin de l’année en cours. Au plan de la formation, le même responsable a indiqué que ce volet jouera un rôle central dans la réussite du déploiement du programme algérien des énergies renouvelables, en ce sens que la filière «doit être capable de préparer des générations d’ingénieurs et de techniciens sur la production, la distribution et l’exploitation des sources d’énergie renouvelable». A ce propos, le PDG de Schneider Electric Algérie a rappelé l’effort consenti par l’entreprise en matière de formation, à travers la création de filières de formation d’excellence dans les métiers de l’énergie, de l’électricité et des automatismes industriels. Schneider dispose d’un Centre d’excellence à Rouiba aux métiers de l’énergie et de l’électricité, fruit d’un partenariat entre le ministère algérien de la Formation et de l’Enseignement professionnels, le ministère français de l’Education nationale, le groupe Schneider Electric et la fondation Schneider Electric. Trois autres écoles verront le jour prochainement à Tizi Ouzou, Béjaïa et Sidi Bel Abbès, a annoncé M. Brihi. Pour lui, «le programme algérien est très ambitieux, mais il faudrait lancer le plan d’action et faire participer les entreprises publiques et privées et mobiliser toutes les ressources nationales». Tout en assurant la participation effective de l’entreprise, le PDG de Schneider n’a pas manqué d’attirer l’attention sur la nécessité d’instaurer un climat propice à l’investissement, à travers une meilleure concertation avec les opérateurs économique et une plus grande stabilité juridique.


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