Le FFS se dirige vers un congrès extraordinaire



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Le Front des forces socialistes (FFS) ira-t-il vers un congrès extraordinaire ? Le débat sur cette question, imposé par la démission de Ali Laskri de l’instance présidentielle, vient d’être ajourné. Le conseil national du parti, réuni vendredi dernier en session ordinaire, n’a pas tranché. Après plusieurs heures d’échanges houleux, selon des sources proches du parti, entre les partisans du démissionnaire et ses adversaires, les membres du conseil ont décidé d’aller vers une session extraordinaire de leur instance pour prendre une décision définitive. Cette session est convoquée pour le 9 mars prochain. Les membres de cette instance suprême entre deux congrès respecteront-ils les textes du parti ? L’article 48 des statuts du FFS exige, en tout cas, l’organisation d’un congrès extraordinaire pour élire une nouvelle instance présidentielle, l’ancienne étant devenue caduque depuis la semaine dernière. «Si le nombre des membres de l’instance présidentielle est réduit à moins de trois, un congrès extraordinaire est convoqué pour élire une nouvelle instance présidentielle», stipule l’article en question. L’article 34 du même texte, énonce également que «la composition du congrès extraordinaire est la même que celle du dernier congrès». Selon des proches du parti, le conseil national extraordinaire «devra se pencher uniquement sur les modalités d’organisation du congrès extraordinaire». «Les statuts du parti ont été adoptés par le congrès et le conseil national n’a pas le droit de les réviser ou de les transgresser. Les textes sont déposés au niveau du ministère de l’Intérieur qui peut intervenir en cas de leur violation», expliquent nos sources. Manœuvres déjouées Le déroulement des travaux du conseil national de vendredi dernier, qui ont pris fin vers 2h, serait marqué, selon les mêmes sources, par «des tentatives de provocation de la part des proches du cabinet noir». «Ils ont voulu provoquer les partisans de Ali Laskri. Mais ces derniers ont déjoué leurs manœuvres», expliquent-elles. Mis à part cet incident, ajoute-t-on, «les débats se sont bien déroulés, et chacun des intervenants a exprimé librement ses points de vue sur la situation du parti». «Il y a eu 110 membres du conseil national présents, 70 ont pris la parole. Certains intervenants ont chargé les cousins Baloul qui voulaient évacuer du débat la question du congrès extraordinaire», indiquent nos sources. Mais pourquoi les «tenants du pouvoir au FFS» craignent-ils ce congrès ? Pour la tenue de ces assises, les textes du parti exigent la convocation de tous les congressistes ayant pris part au 5e congrès, y compris les cadres exclus. Ainsi, l’ancien membre de l’instance présidentielle, Rachid Hallet, les cadres tels que Yakhlef Bouaiche…, prendront part, de droit, à cette échéance. «La direction actuelle veut un congrès ordinaire durant lequel elle élira des nouveaux congressistes qui lui seront acquis», expliquent aussi nos sources. Pour rappel, Rachid Hallet a appelé, dès l’annonce de la démission de Ali Laskri, à l’organisation d’un congrès extraordinaire. Sur sa page Facebook, Yakhlef Bouaiche a fait de même. «Personnellement, je fais appel à l’application des textes, notamment l’article 48 des statuts (…). Toute autre solution n’est que diversion et enfoncera le FFS dans une crise plus grave, qui mettra même en danger sans existence. L’intérêt d’une personne ou d’un groupe de personnes doit s’effacer devant l’intérêt suprême du FFS», écrit-il.


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