Issad Rebrab veut monter une usine Toyota et dénonce le «lobby italien»



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Le patron de Cevital a affirmé, hier, à partir de Blida, que son groupe a l’intention d’installer une usine de fabrication automobile en Algérie. Issad Rebrab a précisé, lors d’une intervention devant des partenaires nippons, qu’il s’agissait bien d’une usine de fabrication et non pas de montage, uniquement, selon nos confrères d’El-Khabar.

Le groupe Cevital inaugurerait ainsi, si le projet avec la marque japonaise Toyota se concrétisait, la première usine qui répondrait aux normes internationales et ferait entrer l’Algérie dans le monde de la fabrication automobile, à l’instar des pays développés. Un tel projet nécessite de gros investissements «mais ce que nous cherchons, ce ne sont pas des financements mais un partenaire pour la production de 350 000 véhicules par an», a expliqué Issad Rebrab à ses hôtes japonais. Le magnat de l’agroalimentaire a ajouté que son but était de «couvrir la demande locale et d’exporter vers l’Afrique et l’Europe», toujours selon le quotidien arabophone El-Khabar qui a couvert l’inauguration d’une nouvelle usine à Blida.

Interrogé sur l’avenir de son usine de sidérurgie qu’il a acquise en 2015 en Italie, Rebrab a confié qu’il subissait des pressions de la part du «lobby italien qui fait pression sur les banques italiennes pour les empêcher de financer nos projets». Le patron de Cevital a, dans le même contexte, pointé du doigt «le gouvernement algérien qui nous interdit de transférer notre argent en Italie». Rebrab n’a pas exclu de revendre son usine à une société indienne «au cas où nous ne trouverions pas un nouveau partenaire».

K. B.

 


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