Les banques tenues de faire preuve de plus de souplesse



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Dans sa quête de ramener le flux de capitaux circulant dans l’informel, la Banque d'Algérie a adressé aujourd’hui, une note aux banques pour qu’elles fassent preuve de plus de souplesse dans leurs relations avec les clients.     Les banques se doivent en même temps de rester prudentes quant au respecter de leurs obligations légales vis-à-vis de la loi et la réglementation en vigueur.Il est vrai que les institutions bancaires, sous peine de tomber sous le coup de la loi contre le blanchiment d’argent et fuites de capitaux, en sus de la réglementation assez rigide contre le financement du terrorisme se pare de toutes les garanties afin de se préserver, bloquant parfois de simples clients qui souhaitent déposer ou, accéder à leurs fonds. Des interprétations de la loi « abusives »  selon un responsable de la Banque d’Algérie, qui dans une déclaration à l’APS qui a estimé « qu’au nom d’une interprétation, » souvent abusive et non fondée, des dispositions de la loi régissant le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, certains guichets bancaires ont été à l’origine de refoulement de capitaux de manière arbitraire et sans justifications réglementaires » ce qui s’est traduit parfois par le refus d’ouverture de comptes, d’acceptation des dépôts et de « délais exagérés » de mise à disposition des fonds. Une situation qui complique la relation du client avec sa banque et crée une désaffection en le système bancaire. Ceci, au moment ou des sommes importantes circulent en dehors du circuit légal. C’est à titre que la Banque d’Algérie a saisi les banques pour qu’elles adoptent une attitude plus souple devant surtout permettre la bancarisation des capitaux qui circulent dans l’informel et leur mobilisation. Un « impératif permanent », surtout en ces temps de besoins de ressources pour réaliser « les objectifs de développement et de diversification de l’économie ». Il devient donc, essentiel surtout, que la masse fiduciaire hors banques représente, selon la Banque d’Algérie près de 4.675 milliards de dinars à fin 2017 dont 2.680 et 3.200 milliards dinars se trouvent dans l’informel. Les banques sont de ce fait appelées à faire plus d’effort et, « à se déployer, à travers ses différents outils et instruments » afin de capter cette ressource avec un intérêt particulier pour l’épargne qu’il faudra, selon la note de la Banque d’Algérie canaliser pour réduire la liquidité en circulation. Pour ce faire, les banques doivent s’impliquer en améliorant l’attractivité. Les taux d’intérêts pour l’épargne est en soi un instrument à soigner. Dans sa note, la Banque d’Algérie s’adresse aux premiers responsables des banques et établissements financiers  les exhortant à mobiliser leurs structures opérationnelles, y compris par des programmes de formation et des actions de sensibilisation, aux fins de développer, de manière efficiente et soutenue, la bancarisation et l’inclusion financière. Rappelant au passage le « droit au compte » pour tout citoyen. 


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