Ould Ali sacrifie quatre de ses cadres



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Le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), El Hadi Ould Ali, vient de sacrifier quatre cadres de son département et non des moindres, à l’image du directeur général des sports, Abdelmadjid Djebbab, et du directeur de cabinet Hadj Cherrak. Quelques semaines auparavant, c’est l’inspecteur Chaalal qui a ouvert le bal des limogeages, tout comme le directeur de l’ISTS, qui a été démis de ses fonctions sans qu’on lui signifie les raisons de son éviction. Cette cabale administrative à répétition, orchestrée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, en mettant fin aux fonctions de ces cadres supérieurs nommés par décret, en a surpris plus d’un. C’est d’autant plus étonnant que le ministre a toujours vanté les mérites de son staff, qu’il a lui-même désigné. A la veille des prochaines échéances internationales — Jeux africains de la jeunesse et Jeux méditerranéens de Tarragone —, personne ne s'attendait à une telle mesure qui reste pour le moins énigmatique. On laisse entendre que leur mise à l’écart est liée à l’échec de ces cadres de sortir le MJS vainqueur dans les conflits qui l’opposent au Comité olympique algérien (COA), ainsi qu’à l’affaire Mahfoud Kerbadj. Pourtant, ces derniers n’ont aucun pouvoir, du fait que toutes les décisions sont prises par le ministre de la Jeunesse et des Sports. Pour rappel, Ould Ali a tout récemment saisi le président de la Fédération algérienne de taekwondo afin de convoquer l’assemblée  générale extraordinaire, laquelle a été fixée pour après-demain (24 février), alors qu’habituellement ce n’est pas le ministre qui écrit aux présidents pour l’organisation des AG, confirmant ainsi que rien ne va plus entre Ould Ali et ses cadres.


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