Le président turc Erdogan sera en Algérie les 27 et 28 février



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Par R. Mahmoudi – Le président turc, Recep Teyyeb  Erdogan, effectuera une visite de deux jours en Algérie, les 27 et 28 février, où il devrait être reçu par le président, Abdelaziz Bouteflika. Selon le quotidien panarabe Al-Hayat, citant une source diplomatique, le chef d’Etat turc participera avec son homologue algérien à l’inauguration de la Mosquée Ketchoaua à Alger, après avoir été restaurée grâce à des dons turcs.

Erigée au XVIIe durant le règne ottoman en Algérie, cette mosquée a été fermée depuis 2008 mais les travaux de restauration n’ont réellement commencé qu’en 2014. Ce projet a bénéficié d’un don turc de quelque 7 millions d’euros, et les travaux ont été conduits par une entreprise turque, l’Agence turque de coopération et de coordination (Tika). Sachant que la réalisation de ce projet est prise en charge gracieusement, en vertu de l’accord signé entre l’Algérie et la Turquie et annoncé à l’occasion de la visite effectuée à Alger, en septembre 2013, par le président Erdogan, alors Premier ministre.

Ce voyage d’Erdogan coïncide avec la visite de deux jours qu’effectue depuis jeudi le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, à Ankara, où il a eu des entretiens avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu. Ce dernier a confirmé, lors d’une conférence de presse conjointe qu’il a animée avec son hôte, jeudi, la visite d’Erdogan en Algérie où il prendra part à l’inauguration de la Mosquée Ketchaoua, qu’il qualifie de «monument témoin de l’héritage historique commun entre les deux pays», sans omettre de rappeler le rôle de son pays dans la prise en charge des travaux de restauration, rapporte l’agence officielle turque Anadolu.

Au sujet de cette visite, Cavusoglu a souligné que la visite du président Erdogan sera «une occasion pour éliminer les obstacles, notamment fiscaux, qui freinent les investissements entre les deux pays».

Par ailleurs, le chef de la diplomatie turque a salué la position de l’Algérie pour le «soutien fort» qu’elle aurait apporté dans la lutte menée contre «l’organisation terroriste» FETO, responsable, selon lui, de la tentative de coup d’Etat fomenté en Turquie le 15 juillet 2016.

Plus vague, le ministre turc a souligné que les deux parties avaient également discuté de la situation en Syrie et Libye et «pris la décision, ensemble, de renforcer la coopération dans la lutte contre le terrorisme», a t-il affirmé.

L’agence Anadolu n’a pas repris la déclaration faite par le ministre algérien à cette occasion.

R. M. 


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