Relizane L’eau risque d’hypothéquer la rentabilité du mégaprojet du textile



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Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu hier par le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier effectuera prochainement une visite en Algérie qui, dit-il, «constituera une étape importante dans les relations algéro-turques». L’occasion pour El Watan Week-end a choisi de faire le point sur les investissement turcs en Algérie. Débrief’ Les grands travaux de réalisation de la première phase du mégaprojet intégré du textile, l’un des grands pôles industriels érigés au niveau du parc de Sidi Khettab dans la wilaya de Relizane, ont été achevés par l’entreprise Astay 36 mois après leur entame. Il ne reste plus que l’installation des équipements utiles pour la production, comme convenu dans la convention-cadre signée entre les actionnaires qui sont les entreprises publiques nationales (30%pour C&H, 21% pour Tesalg) et Intertay, filiale de Taipa (49%), l’un des leaders mondiaux du textile. Toutes les mesures ont ainsi été ficelées par les responsables de l’usine pour démarrer les machines des ateliers établis sur une surface de 100 hectares, soit 20% de la superficie globale du complexe, a-t-on appris de source bien informée qui précisera que le centre de formation a déjà accueilli la première vague du personnel concerné par le perfectionnement. «On a érigé notre propre centre de perfectionnement et d’amélioration du savoir-faire, une structure qui pourra accueillir plus 400 stagiaires pour un cycle de 2 mois» a indiqué notre source. «L’eau reste le seul souci qui risque, selon notre source, de troubler notre processus de production.» Le complexe a bénéficié d’une autorisation pour la réalisation de quatre forages mais l’usine a besoin de 10 millions de litres/jour pour être optimale, a-t-on appris.Rappelons que lors de son passage à Relizane, l’ex-ministre de l’Industrie,  Abdesselam Bouchouareb, a promis le dégagement d’une enveloppe financière de 1300 milliards de dinars pour l’aménagement du site sur ces 500 ha par l’Agence nationale de la régulation intermédiaire foncière (Alpiref). L’opération devrait porter sur la pose de la voirie et son raccordement aux différents réseaux (eau, électricité et gaz de ville) ainsi que la fibre optique. Mais depuis et jusque-là, rien n’a été fait. Une contrainte qui inquiète sérieusement les initiateurs du projet qui s’accrochent tout de même à entrer en production dès le mois prochain. Pour  sa capacité de production annuelle en matière de textile durant cette phase, on prévoit la réalisation de 30 millions de mètres linéaires de tissu destinés à la confection des jeans, de 14 millions de mètres linéaires de tissu destinés à la confection des chemises et 3200 tonnes d’étoffe de bonneterie. Au sujet de la confection, l’on table sur une production annuelle de 12 millions de pièces jeans, 6 millions de pièces chemises et 12 millions d’unités de bonneterie. Tous les moyens humains et matériels ont été réunis pour atteindre ces objectifs, affirme-t-on. Ainsi, il est question de recruter pour cette phase pas moins de 10 000 employés qualifiés dans leurs spécialités. Il est aussi question de l’installation d’une centrale d’énergie (électricité et vapeur) de 35 mégawatts pour palier à toute éventuelle coupure de courant et garantir l’autoalimentation. Le traitement des eaux avant et après usage est aussi pris en considération. Dans ce sens, une station de traitement des eaux et de leurs 10 000 m3 est prête pour le service. Même une cité résidentielle pour 600 personnes est au programme. «Tous ces éléments sont des paramètres de réussite et des atouts en mesure de booster la variante coût/qualité de notre produit pour faire face à la concurrence mondiale», a expliqué notre source. Cela dit, après l’achèvement de la 2e phase en 2022, le complexe compte mettre sur le marché national 40% de sa production et le reste sera destiné à l’exportation. «Nous avons tous les atouts pour concurrencer les grandes firmes du textile», a souligné notre source. En plus de son apport dans la diversification de l’économie nationale et son impact sur le monde du travail, où l’on présage 25 000 postes d’emploi direct, ce mégaprojet amorcera autour de lui toute une panoplie d’activités, notamment en matière d’agriculture. «Relizane a toutes les potentialités pour se lancer dans la culture du coton, la matière utile pour la production de la filature», a souligné un agriculteur averti. «Il est utile de moderniser notre agriculture et l’adapter surtout avec les besoins de notre industrie», a-t-il noté en précisant : «Autrefois, on cultivait le coton dans la région de Hemadena et on peut revenir à ce créneau.»  


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