Ennahdha trahit les Palestiniens et plaide pour une normalisation avec Israël



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Par Sadek Sahraoui – Encore une preuve qui montre que l’ambition des islamistes en général est non pas de libérer la Palestine ou de combattre le sionisme, mais bien de semer le chaos dans les pays musulmans. Le vice-président du parti islamiste tunisien Ennahdha, Ali Larayedh, a récemment déclaré dans les colonnes du quotidien tunisien Al-Chourouk que «la Tunisie n’a réellement pas besoin de cette loi incriminant la normalisation avec l’Etat d’Israël».

L’ancien ministre tunisien de l’Intérieur n’a rien trouvé de mieux à avancer comme argument pour expliquer sa position que de dire que «la Tunisie à de nombreux intérêts avec des pays occidentaux, des instances internationales et même des pays arabes qui verraient d’un mauvais œil que la Tunisie fasse une exception sur ce plan».

Le bras droit de Rached Ghannouchi a expliqué, en outre, que «les Palestiniens n’ont jamais demandé à quiconque une loi de ce type et que ce sujet se traite d’un commun accord entre les pays arabes au niveau de la Ligue des Etats arabes, et non de façon individuelle». Donc, si ça ne tenait qu’à lui et Ennahdha, il y a longtemps que la Tunisie aurait établi ses relations diplomatiques avec Israël. Autrement dit, il faut toujours garder à l’esprit que les islamistes font toujours le contraire de ce qu’ils disent et qu’ils sont les alliés objectifs d’Israël.

En ce qui le concerne, Ali Larayedh est régulièrement soupçonné de collusion avec les groupes terroristes tunisiens. Pas plus tard qu’hier, l’ancien ministre de l’Intérieur a reconnu avoir rencontré un terroriste en détention pour une affaire de terrorisme, niant que cette rencontre soit secrète. Dans un post sur sa page Facebook, il a soutenu que les gens qui parlent de réunion secrète ne cherchent en réalité qu’à salir son nom et celui d’Ennahdha.

Rappelant les circonstances de cette rencontre, Ali Larayedh a affirmé que ce sont les sécuritaires qui l’ont informé qu’un détenu a posé comme condition pour faire des révélations la présence du ministre de l’Intérieur lors de l’interrogatoire. Il a souligné que «la rencontre s’est faite en présence de cadres sécuritaires et qu’il n’y a pas eu d’interrogatoire en sa présence, précisant qu’il a exhorté le détenu à coopérer avec les sécuritaires dans son intérêt et celui du pays». Le terroriste en question est, rappelle-t-on, impliqué dans l’affaire de l’assassinat de l’homme politique tunisien Chokri Belaïd, en cours de jugement. Des dirigeants du Front populaire ont accusé Ali Larayedh d’avoir dissimulé la rencontre avec ce terroriste, et de ce fait, caché des informations importantes relatives à l’assassinat de Chokri Belaïd.

S. S.


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