Robe kabyle

les couturières demandent du bon tissu



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Sur initiative de l'association Espace promotion et investissement (AEPI), présidée par Rachid Guerbas, des artisanes couturières et les responsables de l'entreprise textile Aljex, se sont réunis jeudi dernier dans l'espace de la maison de la Culture Mouloud-Mammeri pour débattre de la dynamique à enclencher pour propulser la robe kabyle au rang qu'elle mérite et la faire connaître à l'étranger.

A l'issue des débats est ressorti le désir des uns et des autres de faire connaître la robe kabyle à l'étranger. Mais pour ce faire, il faudrait déclencher et mobiliser tout un ensemble de mécanismes, à commencer par réaliser un bon produit. Or c'est à ce niveau que la première difficulté apparaît. Elles ne trouvent pas un bon tissu. « Nous ne voulons plus du textile chinois », ont crié toutes les intervenantes. Et toutes ont manifesté le désir d'utiliser le textile algérien. Mais où chercher ce textile algérien ? La communication fait défaut. A l'échelle nationale, il existe dix-neuf entreprises nationales publiques et privées spécialisées dans le textile, mais peu de commandes leur parviennent en ce qui concerne le tissu. Pour cette raison d'ailleurs, beaucoup d'entreprises ont fermé l'atelier spécialisé dans le tissu. Les grossistes, principaux fournisseurs de tissus de ces couturières, préfèrent s'adresser aux Chinois car les prix proposés ne sont pas élevés. « Comment voulez-vous que gagnions la confiance du client, étranger notamment, si nous utilisons le textile chinois dont personne n'ignore qu'il est de très mauvaise qualité ? », ont crié les couturières.

La chambre de l'artisanat et des métiers de la wilaya en a pris aussi pour son grade. Cette institution a été accusée de faire dans le favoritisme flagrant dans le choix des artisans pour la promotion de leurs produits. « Ce sont toujours les mêmes à qui on offre des stands d'exposition, nationaux ou internationaux », ont dénoncé à l'unanimité les intervenantes. Les organisateurs de cette rencontre, à savoir les responsables de l'AEPI, ont promis d'apporter les correctifs nécessaires « aux erreurs ». Et comme mesure corrective, la signature d'une convention avec l'Aljex portant sur la fourniture de tissu aux couturières. Notons enfin que les responsables et animateurs de l'AEPI ont fait la promesse de s'impliquer dans tout ce qui a trait à l'artisanat


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