Le sénateur Benzaïm appelle les militants à se soulever contre Ould-Abbès



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Par R. Mahmoudi – Dans un nouveau message posté sur sa page Facebook, le sénateur FLN, Abdelwahab Benzaïm, se dit persuadé que la décision de sa radiation des rangs du parti «a déjà été prise» et que sa comparution le 13 mars prochain n’était qu’une «simple formalité».

Le sénateur veut prendre à témoin les militants du parti sur une décision qu’il juge illégale et contraire au règlement intérieur et aux statuts du parti. Il estime que son seul tort est d’avoir pris la défense des 19 000 enseignants menacés de radiation par la ministre de l’Education nationale, lors de la grève lancée par le Cnapeste.

Il appelle les membres du comité central du parti à se soulever contre les dépassements commis par la direction, en les exhortant à prendre exemple sur leurs aînés de la révolution qui, eux, «ont su défendre la liberté et la dignité». Le sénateur trouve aberrant que le droit à l’expression sur des questions d’actualité soit tributaire d’une autorisation du secrétaire général du parti, tout en accusant Ould-Abbès d’avoir sciemment enfreint les statuts du parti par son refus d’organiser la session du comité central de 2017.

Dans un précédent message adressé aux parlementaires et aux membres du comité central du parti, Abdelwahab Benzaïm avait dénoncé la «gestion autoritaire» de Djamel Ould-Abbès, tout en refusant de se plier à sa volonté, défendant ce qu’il considère comme des «convictions personnelles» que «personne ne peut m’enlever». Le sénateur s’est dit déterminé à se battre jusqu’au bout contre ce qu’il qualifie d’«injustice». Il estime n’avoir rien commis qui mériterait le conseil de discipline. Il dit avoir exprimé un point de vue et participé à un débat qui a marqué l’actualité nationale.

Le sénateur avait confié que ses critiques envers la ministre de l’Education nationale étaient motivées par «la manière avec laquelle elle a géré la crise» dans son secteur, soulignant que la direction du FLN avait «mis l’accent sur le droit des députés et des sénateurs à s’exprimer librement sur les défaillances constatées».

R. M.


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