L’AIE revoit ses prévisions à la hausse



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L’Agence internationale de l’énergie (AIE) lance un signe positif aux pays exportateurs de pétrole. Dans son rapport mensuel, l’agence a revu à la hausse ses prévisions sur la demande mondiale de pétrole pour l’année en cours et s’attend à une progression de 1,5 million de barils/j, contre une première estimation de 1,4 Mb/j, pour atteindre une demande globale de 99,3 Mb/j. La hausse de la demande est due à une croissance économique soutenue et solide mais reste tout de même sujette à révision tant que des signes de protectionnisme continuent d’émaner de l’administration américaine. «De récents signes de protectionnisme en provenance des Etats-Unis posent un risque pour les prévisions en augmentant la possibilité d’une guerre commerciale mondiale», note le rapport en pointant du doigt l’annonce faite par Donald Trump de nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium, ainsi que la taxation de certaines importations en provenance de Chine. La production américaine de schiste, toujours en augmentation, pèse de son poids sur les prévisions et sur les prix. Mais l’AIE parle d’une progression du rééquilibrage du marché en s’appuyant sur un rapprochement entre l’offre et la demande, maintenant les cours à des niveaux soutenables. Ces derniers affichaient d’ailleurs une légère hausse hier. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en mai affichait 65,23 dollars à Londres sur l’InterContinental Exchange, soit une hausse de 11 cents comparativement à la clôture de jeudi. Ceci devant une augmentation de 20 cents pour le light sweet crude dont le prix était hier de 61,39 dollars. Les cours ont réagi à la situation géopolitique dans le monde mais surtout à la nouvelle «guéguerre» entre le premier exportateur mondial de pétrole l’Arabie Saoudite et l’Iran, qui est aussi membre de l’OPEP. «L’Arabie Saoudite ne veut pas se doter d’une arme nucléaire, mais si l’Iran développe une bombe nucléaire, nous suivrons la même voie le plus vite possible, sans l’ombre d’un doute», menaçait le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salmane. C’est là un nouvel épisode de tension entre les deux grands producteurs de pétrole, qui ne peut laisser les marchés insensibles. «Les tensions géopolitiques profitent aux prix… Mais l’abondance de pétrole américain continue de peser sur les cours, qui reculent pour l’instant sur la semaine», avertit Stephen Brennock, analyste chez PVM. «Les cours du WTI restent coincés depuis plusieurs semaines autour des 60 dollars, ce marché ne va nulle part», estime Kyle Cooper d’AIF Advisor, cité par l’AFP. «Entre l’abondante production américaine, de nature à peser sur les prix, la solide demande, de nature à les faire monter, et l’OPEP qui respecte ses engagements, rien ne bouge vraiment», soutient le même analyste.              


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